Étymologie des noms de communes bretonnes. Ce travail a été réalisé sur 780 communes (sur 1 491) en 2015 avant la création des communes nouvelles (issues de la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010, dite « réforme des collectivités territoriales »). Les recherches sont issues des travaux de Divi Kervella, co-auteur de Geobreizh.bzh (et auteur du Petit guide des noms de lieux bretons, Coop Breizh, 2007).
Nom français | Nom breton | Etymologie | N° dépt. |
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Allaire | Alaer | Il s'agit selon toutes vraisemblances d'un anthroponyme (nom de personne), le même que Alar, Eler, Alor que l'on retrouve ailleurs en Bretagne. | 56 |
Ambon | Ambon | Peut-être à rapprocher de Treambon en Plonévez-du-Faou, et de l'île d'Ambon (qui existait autrefois sur la Vilaine à Brain). Peut-être avec l'élément "ambi" (celtique gaulois) (autour, des deux côtés) et (?) "bonn", voir "Le Bono". | 56 |
Arradon | Aradon | Étymologie difficile comme beaucoup de noms de ce secteur où des noms préceltiques, celtiques, gallo-romains et bretons ont pu subir de nombreuses influences. Mais la terminaison -on peut faire pencher vers un anthroponyme celtique ou breton. Une explicat | 56 |
Arzal | Arzhal | Anthroponyme (nom de personne) basé sur "arzh" (ours), et la finale al < gal (force). | 56 |
Arzon | Arzhon-Rewiz | Arzon, à la pointe de la presqu'île de Rhuys, va de pair avec l'île d'Arz, dans le golfe du Morbihan. À partir, soit du mot "arzh" (ours), soit du mot "arzh" (hauteur), avec la finale "-on" (on serait tenté de pencher plutôt vers la première solution au v | 56 |
Augan | Algam | Il s'agit d'un nom breton ancien. Les formes anciennes donnent une finale -am (et la forme officielle dénote une francisation de la prononciation, et l'évolution al > au une romanisation). L'hypothèse la plus probable est celle d'un anthroponyme (nom de p | 56 |
Auray | an Alre | Peut-être anthroponyme (nom de personne) breton ancien. Il a été rapproché du nom que l'on retrouve dans Ploaré (de nos jours en Douarnenez) mais probablement à tort (les formes les anciennes étant bien avec -rl- (Erle) et non -lr- comme dans le cas de Au | 56 |
Baden | Baden | Aucune étymologie convaincante n'a encore été trouvée. | 56 |
Bangor | Bangor | Nom commun à plusieurs lieux des pays celtiques. Formé de "bann" (promontoire, corne) et "kor" (enclos). | 56 |
Baud | Baod | Étymologie incertaine. L'existence du lieu "Lenvaud" (en Guénin, qui est un démembrement de Baud) peut indiquer qu'il s'agit d'un anthroponyme (nom de personne) utilisé seul. Mais le nom correspond également à une évolution bretonne du latin "volta" (voût | 56 |
Béganne | Begaon | Du mot "beg", qui veut dire "bec", "bout", et "aon" (rivière) [Aon est le nom breton de l'Aulne par exemple]. Et désigne le territoire entre deux rivières. Le mot "aon" vient de "amn" > "avn" qui se réduit à "ann" en roman. | 56 |
Beignon | Benion | Origine obscure. E. Vallerie propose d'y voir un radical préceltique "*ved" hauteur. | 56 |
Belz | Belz | Nom d'une commune, mais également historiquement celui d'un "paou" (pagus en latin), puis d'une doyenné qui regroupait 18 paroisses. Certains proposent une hypothèse gauloise, à l'origine une divinité lumineuse comme Belisama ou Belenos, ou simplement un | 56 |
Berné | Berne | Nom difficile d'interprétation, mais d'après les formes anciennes qui montrent des formes comme "Berrené", on serait tenté d'y voir l'élément ber- (< bre, hauteur), ce que le site ne dement pas. | 56 |
Berric | Berrig | Probablement du breton "barr" (sommet) avec le diminutif -ig. | 56 |
Bieuzy | Bizhui-an-Dour | Origine incertaine. Il semble qu'il soit un anthroponyme (nom de personne), Comme le nom se prononce /bihui/ en breton, le nom est à rapprocher de celui de "Bihoué" en Quéven (il existe un "Saint Bieuzy" tout proche en Ploemeur), ainsi que Saint-Bihy, com | 56 |
Bignan | Begnen | Ce nom semble être de la même famille que Beignon, Bignon, etc., et semble devoir signifier "source" (mot d'origine gauloise). | 56 |
Billiers | Beler | Peut-être à partir de "bel" (théonyme = nom d'un dieu), comparer avec Belenos (un dieu solaire celtique) et le mont Beler (Bel-Air), point culminant des Côtes-d'Armor. Les formes anciennes (Beler) empêchent d'y voir le terme descriptif géographique "bil" | 56 |
Billio | Bilioù | Peut-être la forme plurielle du mot breton "bil" = hauteur. Ou alors, plus sûrement, d'après la forme "Mouster-Biliou" que l'on rencontre au Moyen-Âge, un anthroponyme, Bili (saint) — il existe un «Saint-Bili» plus au sud —, avec la terminaison affective | 56 |
Bohal | Bohal | Semble formé à partir des mots bretons "bod" (résidence), et "hael" (patronyme qui veut dire "noble, généreux"). L'évolution phonétique ae > a est typique de la haute Bretagne. | 56 |
Bono | ar Bonoù | Il semble que l'on se trouve ici avec le même élément "bon" que dans le nom d'Ambon ainsi que dans l'île Bonno (aux 7 îles). Il s'agit d'un pluriel breton. Le sens peut-être "embouchure" ou alors "borne". | 56 |
Brandérion | Prederion | Composé de "bran" (colline) et de l'anthroponyme "Terion" (lui-même formé de te + Rion). Il existe un saint Rion. La forme locale Prederion, incite à voir peut-être plutôt "prez" (résidence) + Terion. | 56 |
Brandivy | Brandevi | De "brann", variante vannetaise de "brenn" (colline, mamelon), et Divi/Devi (anthroponyme bien connu commun en Bretagne). Il existe un saint Divi. | 56 |
Brech | Brec'h | Origine obscure. | 56 |
Bréhan | Brehant-Loudieg | Brehant est, soit un nom descriptif géographique breton (gorge, défilé), soit un nom de personne (Brec'hant alors), ce qui est peut-être plus plausible car il s'agit de paroisses primitives; il existe un Brec'han(t) bien connu dans l'histoire brittonique, | 56 |
Brignac | Brennieg | De "brenn" (mamelon, colline), et suffixe augmentatif "eg". | 56 |
Bubry | Bubri | Plusieurs étymologies ont été avancées pour ce nom, aucune n'étant vraiment convaincante. | 56 |
Buléon | Buelion | Etymologie peu claire. Peut-être basé sur "bu" (bovin). On pourrait rapprocher le nom de l'ancienne commune de Buhulien (en Trégor) qui se prononce "Bulien". | 56 |
Caden | Kaden | Anthroponyme breton ancien basé sur "kad" (combat), + une terminaison (-en). | 56 |
Calan | Kalann | Aucune étymologie définitive. Peut-être d'un celtique qui veut "champ de bataille" (comparez le breton "kad", combat, bataille; et "Lann" terrain). | 56 |
Camoël | Kamoel | Le nom semble formé du mot breton "kamm" (courbe) et s'explique par la courbe formée par la Vilaine à cet endroit. Le deuxième élément est moins simple à expliquer. Peut-être "moel" (colline), ou plus intéressant au vu de la géographie locale "gouel" (bas | 56 |
Camors | Kamorzh | Le second élément est le breton "gorzh" (enclos). Le premier est peut-être "kamm" (tordu, courbe), mais la plupart des fomes anciennes montrant "kem-", il s'agirait peut-être plutôt de "kem" (commun): enclos commun. La forme "kam" serait alors une évoluti | 56 |
Campénéac | Kempenieg | Formé sur le mot latin "campus" (champ, campagne), et correxpond aux nombreux Champigné que l'on trouve en France. | 56 |
Carentoir | Karantoer | Anthroponyme (nom de personne) d'origine bretonne utilisé comme nom de lieu. On reconnaît dans ce nom l'élément "karant" (aimant, aimable), le second élément est moins évident. Peut-être “froid" (E. Vallerie). | 56 |
Carnac | Karnag | Basé sur le celtique ou breton "karn" (tas de pierres), en relation bien sûr avec la grande richesse mégalithique du lieu. | 56 |
Caudan | Kaodan | Anthroponyme (nom d'homme) breton. Il existe un saint de ce nom, ainsi que d'un homme historique qui fut père d'un comte de Cornouaille. | 56 |
Cléguer | Kleger | Ce mot signifie "masse rocheuse", "tas de roches". | 56 |
Cléguérec | Klegereg | Kleger signifie "masse rocheuse", "tas de roches". Ici, avec l'augmentatif "eg". | 56 |
Colpo | Kolpoù | Les formes anciennes donnent "skolp-" à l'initiale, ce qui tend à montrer qu'il s'agit d'écobuage, de détachement de chaume, ici avec un pluriel: "lieux écobués". | 56 |
Concoret | Konkored | Signification obscure. Peut-être avec l'élément "konk" (détroit, passage étroit) (voir Concarneau) et "gored" (pêcherie). On a aussi proposé l'ancien breton kon- (commun) "pêcherie commune", proposition moins sûre. | 56 |
Cournon | Kornon | Les formes anciennes donnent toutes "Cornon", mais cela ne permet guère d'élucider l'origine de ce nom. L'élément "kor" peut vouloir dire plusieurs choses en breton ou en ancien celtique, mais le premier élément pourrait tout aussi bien être "korn". | 56 |
Crédin | Kerzhin | Les formes les plus anciennes montrent toutes Ker- (Cer-/Quer-) et la métathèse Ker>Kre est récente. Probablement du breton "kerzhin" (sorbiers). L'hypothèse du mot "din" (= forteresse) suffixé est moins probable. | 56 |
Croixanvec | Kroeshañveg | Formé du mot "kroez" (croix) et "hañveg", pour ce dernier mot voir "Hanvec". | 56 |
Cruguel | Krugell | Le mot breton "krugell" désigne un tertre, un monticule, et souvent un tumulus. | 56 |
Damgan | Damgan | Formé de "dam" (sur, autour) et "kan" (chenal) pour E. Vallerie. | 56 |
Elven | an Elven | Le nom semble correspondre au nom gallois Elwyn, qui est un saint. Il a été remplacé comme saint patron par Alban, soit par attraction phonétique (Alban peut évoluer en Elven) soit par sens, car on retrouve "gwenn" (blanc) dans le nom Elwyn > Elven / Elwe | 56 |
Erdeven | an Ardeven | Breton. De "ar" (contre, en face de) et "tevenn" (dune). | 56 |
Étel | an Intel | Les formes anciennes (Ectell), et la forme bretonne Intel montrent que nous avons affaire au mot breton "enk" (étroit, détroit) avec Tel(l) qui serait l'ancien nom de la rivière. Le lieu a pris le nom de lieu géographique. | 56 |
Évriguet | Evriged | Aucune explication n'a été donnée à ce nom. L'absence de formes anciennes ne facilite pas la tâche non plus. | 56 |
Férel | Ferel | Anthroponyme (nom de personne) breton; composé de "fer" (solide, fort; gaillard), élément présent dans divers noms breton comme Fergant, Fercoq; et "hael" (noble, généreux). Ce nom, avec la terminaison -ec (Ferellec) existe encore comme nom de famille. | 56 |
Gâvres | Gavr | Gavr veut dire "Chèvre". Ce nom avait une importante symbolique dans la civilisation celtique. Cf le nom de "Gavrinis" (l'île de la Chèvre), la Pointe de la Chèvre... | 56 |
Gestel | Yestael | Anthroponyme (nom de personne) breton. Ce nom veut dire "juste et noble". | 56 |
Glénac | Glenneg | Le nom semble d'origine celtique pré-bretonne (gaulois) avec le mot "glann" (rive) ou bien "glenn" (terres, vallées), avec le suffixe -ac (qui correspond au breton -eg). | 56 |
Gourhel | Gourhael | Anthroponyme (nom de personne) breton. Ce nom est formé de "gour" (très, super) et "hael" (noble d'esprit). | 56 |
Gourin | Gourin | Anthroponyme (nom de personne) employé seul. On y reconnaît l'élément "gour" que l'on trouve dans divers noms bretons (Gourlaouen, Gourmelon, Gourlizon...). | 56 |
Grand-Champ | Gregam | Probablement du latin, signifiant "grand camp". | 56 |
Groix | Enez-Groe | On pense qu'il s'agit d'un nom scandinave, l'île ayant été une possession viking (une grande sépulture s'y trouvait): Gro + ey (ce dernier mot signifie "île" et se retrouve dans Jersey, Guernesey, Anglesey, etc.). | 56 |
Guégon | Gwegon | Anthroponyme (nom de personne) breton. | 56 |
Guéhenno | Gwezhennoù | Il s'agit d'un anthroponyme très courant en breton, basé sur Gwezhenn, combat, guerre, avec une terminaison familière -où. | 56 |
Gueltas | Gweltaz | Nom d'un des plus fameux saints bretons, Gweltaz, dont la forme francisée est Gildas (Gildasius en latin). | 56 |
Guémené-sur-Scorff | ar Gemene | Du breton "Kemened" (muté en "gemened" après l'article "ar"), mot qui veut dire "section", "démembrement". Le "d" final a disparu. Ce nom fait référence au Kemened-Gwegan, ancienne division féodale. | 56 |
Guénin | Gwennin | Anthroponyme (nom de personne) basé sur "gwenn" (blanc, sacré, pur, clair...) et de la terminaison courante -in dans les noms de personnes bretons (comme dans Hernin par exemple). Ce nom Gwennin se retrouve, précédé de "log", dans Locquénin en Plouhinec ( | 56 |
Guer | Gwern-Porc'hoed | Du breton "Gwern" (aulnes) et qui peut également signifier lieu marécageux, humide. La forme officielle a perdu son -n final qui apparaissaient dans les formes anciennes. | 56 |
Guern | Gwern | Gwern, veut dire "aulnes" en breton. Ce mot désigne aussi lieu humide, car les aulnes apprécient ce genre d'endroits. | 56 |
Guidel | Gwidel | Anthroponyme (nom de personne) breton. Ce nom vient du latin "Vitalis". | 56 |
Guillac | Gilieg | Nom à comparer à divers noms identiques en Bretagne comme "Guillec" en Inguiniel, sans que l'on soit sûr de sa signification. | 56 |
Guilliers | Gwiler-Porc'hoed | Il s'agit de l'évolution bretonne d'un mot latin villare qui désignait un grand domaine foncier remontant à la période gallo-romaine. Le "s" final est parasite. Le breton ajoute la mention Porc'hoed (Porhoët) pour le distinguer des autres Gwiler (Guilers, | 56 |
Guiscriff | Gwiskri | Du breton "gwisk" (parure) et "ri" (roi). Le 'ff" final est parasite. | 56 |
Helléan | Helean | Ce nom semble breton. Cette paroisse, avec la Croix-Helléan formaient le Haut-Guillac, par opposition au Bas-Guillac (de nos jours Guillac). Peut-être à rapprocher de Hillion (Côtes-d'Armor). | 56 |
Hennebont | Henbont | Du breton "hen" (vieux, ancien), et "pont" (pont). | 56 |
Hœdic | Edig | Evolution bretonne d'un ancien nom celtique (ou pré-celtique) "*Atica". Contrairement à ce que l'on croit, ce nom n'a pas de rapport avec celui de "Houat", ni encore moins avec celui de "petit canard". Le "h" de Hœdic n'est pas étymologique. La significat | 56 |
Île d'Arz | an Arzh | Plusieurs étymologies possibles: "arzh" qui veut dire "ours"; "arzh" peut vouloir dire également "hauteur, élévation" (mais l'île n'est guère élevée); ou bien encore d'un mot celtique qui veut dire "pierre". | 56 |
Île d'Houat | Houad | Evolution bretonne d'an ancien nom celtique (ou pré-celtique) "Siata". Ce nom n'a rin à voir, en dépit des apparences, avec celui de Hœdic. Il ne veut pas dire non plus "canard". La signification de ce nom n'est pas connue. | 56 |
Île-aux-Moines | Enizenac'h | Traduction du nom breton, mais en breton il s'agit de l'île du Moine. La forme bretonne "Izenac'h" que l'on trouve parfois est une mauvaise compréhension de la forme parlée localement où l'on a pris le "en" initial de Enizenac'h pour l'article défini vann | 56 |
Inguiniel | an Ignel | On retrouve dans "an Ignel" (forme bretonne) peut-être l'élément présent dans le nom de la commune voisine de Lignol ("an Ignol" en breton). L'élément "in" n'est que l'article breton sous une graphie du vieux-breton ("an" de nos jours). Quant à "Iniel" ce | 56 |
Inzinzac-Lochrist | Zinzag-Lokrist | D'après les formes anciennes (Dinsinsac...) et certaines prononciations bretonnes (Dinzag) on peut avancer l'élément din (hauteur fortifiée), sag (eau stagnante) et sin (écume en gallois). Lokrist est formé de "Log" + Krist (le Christ). | 56 |
Josselin | Josilin | Du nom Josselin, fils de Gwezhenog, fondateur de la vicomté du Porhoët. | 56 |
Kerfourn | Kerforn | Du mot breton "kêr" (ville, village) et "forn" (four). | 56 |
Kergrist | Kergrist | Formé de "kêr" + Krist (le Christ). Ce nom, plutôt fréquent en Bretagne, dénote des créations de moines soldats (Hospitaliers, Templiers...). | 56 |
Kernascléden | Kernaskledenn | La prononciation actuelle bretonne "Karnasenn" et les formes anciennes comme "Kernasteden" compliquent l'interprétation de ce nom. Il n'est même pas sûr que le premier terme (ker) sont le mot kêr, village. | 56 |
Kervignac | Kervignag | Il n'est pas sûr que ce nom intègre l'élément "kêr" (ville). Il s'agit peut-être de "ker" (enclos). Le deuxième élément veut dire "vigne". | 56 |
La Chapelle-Caro | Chapel-Karozh | Chapelle, lieu de culte secondaire (elle faisait partie de la paroisse de Ploërmel). On a ajouté le nom de Caro, commune proche, pour la différencier des nombreux autres noms de communes avec "Chapelle". Elle a autrefois été appelée "Basse-Chapelle" | 56 |
La Chapelle-Gaceline | ar Chapel-Wagelin | Chapelle, lieu de culte secondaire. Le nom Gaceline (Gwagelin) se retrouve dans le Cartulaire de Redon (sous la forme Uuacelina), et est un nom de femme | 56 |
La Chapelle-Neuve | ar Chapel-Nevez | Le sens est clair. Il s'agit de la traduction du breton Chapel Nevez, qui désigne un nouveau lieu secondaire de culte (de Plumelin). | 56 |
La Croix-Helléan | ar Groez-Helean | Le mot "croix" en l'honneur du culte de la Sainte-Croix. Pour "Helléan" voir ce nom. | 56 |
La Gacilly | Gazilieg | Les noms de la Gacilly et de Chapelle-Gaceline (voir ce nom) sont probablement liés. Gaceline semble être un prénom féminin que l'on retrouve dans le Cartulaire de Redon. On pourrait y voir ici peut-être "le domaine de Uuacelina" en formation romane. Mais | 56 |
La Grée-Saint-Laurent | ar C'hrav-Sant-Laorañs | Du latin "grada", pente. Le breton "grav" est son équivalent. Saint Laurent est le patron de la paroisse. | 56 |
La Roche-Bernard | ar Roc'h-Bernez | Roche (Roc'h) désigne un lieu défensif édifié sur un promontoire rocheux. Bernard est un nom germanique nordique porté par les premiers seigneurs, mais dont la signification est identique à celui du nom d'Arzal (arzh = bern = ours; gal, fort, vaillant, pu | 56 |
La Trinité-Porhoët | an Drinded-Porc'hoed | Lieu dédié à la Sainte-Trinité. Le nom est déterminé par Porhoët, dont La Trinité était d'ailleurs la capitale. Le Porhoët est un vaste ensemble du centre-est breton qui était un vicomté et un archidiaconé, lenom est formé de paou+tre+koed (pays-travers-b | 56 |
La Trinité-sur-Mer | an Drinded-Karnag | Démembrement récent (1864) de Carnac, dont c'était un quartier. Il a prit le nom du centre cultuel. L'ajout "sur-mer" est récent. En breton c'est la Trinité de Carnac. | 56 |
La Trinité-Surzur | an Drinded-Surzhur | Il s'agit d'un démembrement de Surzur dont le nom est resté en deuxième partie pour le déterminer. Il s'agit d'un lieu consacré à la Trinité. Un des anciens noms était "Trinité de la Lande". | 56 |
La Vraie-Croix | Langroez | Formé de l'élément "Lann" (sanctaire) et du mot "kroaz" (localement "kroez" = croix), en effet, d'après la légende, un morceau de la croix du Christ y serait gardée, apportée par des chevaliers de l'ordre des Hospitaliers. Le nom français n'est pas une tr | 56 |
Landaul | Landaol | "lann" (établissement monastique du haut moyen-âge) plus un nom "Taol" obscur. Soit un anthroponyme (nom de personne, mais différent de Denaul honoré dans la paroisse), ou alors moins sûrement un nom commun, "taol" veut dire seulement table en breton, par | 56 |
Landévant | Landevant | "Lann" (établissement sacerdotal du haut moyen-âge) + un anthroponyme Tevant (il existe un saint de ce nom). | 56 |
Lanester | Lannarstêr | Du mot berton "Lann" (lande, terrain non cultivé) et "ar stêr" (la rivière). La ville est récente, et ce n'est pas le même élément "Lann" que les autres noms de communes de Bretagne. | 56 |
Langoëlan | Lanwelan | "Lann" (fondation sacerdotale du haut moyen-âge) + un anthroponyme que l'on peut isoler comme Gouelan, nom de plusieurs saints dans les pays celtiques. | 56 |
Langonnet | Langoned | Formé de "Lann" (établissement sacerdotal du haut moyen-âge) + anthroponyme "Kon(o)ed". | 56 |
Languidic | Langedig | De "Lann" (établissement monastique) et Kedig (nom d'un saint). | 56 |
Lanouée | Lannoez | Formé de "Lann" (établissement monastique remontant au haut moyen âge). La deuxième partie du nom (Lanoes en 820) rappelle le nom que l'on trouve dans Kernouès. | 56 |
Lantillac | Lantilieg | Il semble qu'il ne faille pas voir ici un nom en "lann" (établissement monastique du haut moyen-âge breton) mais un nom gallo-romain le "domaine de Lentilius". S'il s'agissait d'un nom breton avec "lann", il faudrait peut-être chercher du côté de (saint) | 56 |
Lanvaudan | Lanvodan | De "Lann" (établissement monastique) et "Modan", nom d'un saint breton bien connu. | 56 |
Lanvénégen | Lannejenn | "Lann" (établissement de la classe sacerdotale, remontant au haut moyen-âge), plus un anthroponyme non vraiment élucidé. Il pourrait s'agir de Nizien (qui est un saint vénéré au pays de Galles), à partir d'une forme "me-Nizien", ou alors il pourrait s'agi | 56 |
Larmor-Baden | an Arvor-Baden | Demembrement de Baden. An Arvor (francisé en Larmor, avec l'article français agglutiné) désigne la partie littorale d'un territoire, ici celui de Baden. | 56 |
Larmor-Plage | an Arvor | "Arvor" veut dire la partie maritime d'un territoire. Ici celle de Plœmeur dont la commune est un démembrement. | 56 |
Larré | Lare | La prononciation bretonne "an Are", et le lieu-dit "Lesnaré" avec "lez" (cour seigneuriale), semblent indiquer que le "l" initial est peut-être l'article français agglutiné. Mais le nom reste néanmoins difficile d'interprétation. La mention "Pons Alurit" | 56 |
Lauzach | Laozag | L'origine même du nom est discutée. Est-ce un nom gallo-romain avec la terminaison -ac, travesti avec la terminaison bretonne -ac’h, ou est-ce un nom breton? Il est vrai également que les formes les plus anciennes donnent -a seulement en finale, ce qui n' | 56 |
Le Cours | ar C'hour | Il s'agit probablement d'une traduction du breton "lez" (cour seigneuriale), d'après une formation toponymique courante lez+nom du lieu, ici Lez-Molac. Il s'agit d'un démembrement de Molac. | 56 |
Le Croisty | ar C'hroesti | Formé des mots bretons "Kroez" (croix), et "ti" maison, en l'honneur du culte de la Vraie Croix. Il s'agit d'une fondation des moines hospitaliers. | 56 |
Le Faouët | ar Faoued | Basé sur le mot "faou" (hêtres), c'est-è-dire "la hêtraie". | 56 |
Le Guerno | ar Gwernoù | Pluriel du mot breton "gwern" (aulnes, aulnaie). | 56 |
Le Hézo | Hezoù | Nom qui reste inexpliqué. Il s'agit d'un pluriel breton à un mot qui serait, peut-être, un doublet ancien de "sez" (assise). | 56 |
Le Palais | Porzh-Lae | Formé de "Porzh" (port), mot qui est prononcé "porc'h", et "lae" (haut), le port du haut. Il existe également un "Port Lay" sur la côte nord de l'île de Groix. La forme française résulte d'une mauvaise compréhension du mot. | 56 |
Le Roc-Saint-André | Roz-Sant-Andrev | Cela se prononce "l'rô". Il ne s'agit pas du mot "roc" mais du breton "roz" (coteau) (Le Rotz en 1427). Le nom du patron de l'église a été ajouté pour déterminer le nom. | 56 |
Le Saint | ar Sent | Probablement rien à voir avec "saint" (lieu consacré, lieu saint), car en breton on prononce "Sent" et non *Sant. Il pourrait provenir du latin Segontivum (aujourd'hui Caernarfon au pays de Galles), en référence aux troupes bretonnes (venant d'outre-manch | 56 |
Le Sourn | ar Sorn | "sorn" ou "sourn" désigne un rocher ou des rochers (souvent affleurants). En toponymie nautique, ce nom s'oppose souvent à "Kleger" (masse rocheuse, amas de rochers). Cela semble être le cas ici également, le Sourn serait donc mis en "opposition" à Clégué | 56 |
Le Tour-du-Parc | Tro-Park | Traduction du breton "Tro-Park" (tour de parc). Le parc est celui du château de Suscinio. | 56 |
Les Forges | ar Govelioù | Nom à signification simple. | 56 |
Les Fougerêts | Felgerieg-al-Lann | Lieu où poussent les fougères. Le breton ajoute "de la lande", c'est un pays de lande et de marécages, afin de marquer la différence avec le Grand-Fougeray et le Petit-Fougeray. | 56 |
Lignol | an Ignol | On retrouve dans "an Ignol" (forme bretonne) peut-être l'élément présent dans le nom de la commune voisine d'Inguiniel ("an Ignel" en breton). Il existe plusieurs lieux-dits "Nignol" en Morbihan. D'après une des formes écrites (celle ed 1418) on peut peut | 56 |
Limerzel | Lizmerzher | Formé du breton "Iliz" (église), avec chute de l'initiale, puis du mot "merzher" (martyre). | 56 |
Lizio | Lizioù | Pluriel de "lez" (anciennement "liz", cour seigneuriale). | 56 |
Locmalo | Lokmac'hloù | Formé de "Log" + Malo, un saint breton bien connu, à l'origine de la ville de Saint-Malo. Il est à noter que la forme parlée bretonne locale est plus étymplogique avec le maintien du "c'h" central. | 56 |
Locmaria | Lokmaria-ar-Gerveur | De "Log" et de Maria, qui désigne Marie, la mère du Christ. Les Lokmaria sont nombreux en Bretagne, et les communes qui portent ce nom sont généralement suivies d'un ajout qui permet de les différencier, mais ce n'est pas le cas de cette commune-ci (mais | 56 |
Locmaria-Grand-Champ | Lokmaria-Gregam | "Log" + Maria, Marie, la mère du Christ. On ajoute à ce nom celui de la paroisse dont Locmaria faisait partie avant son érection en commune, celui de Grand-Champ. | 56 |
Locmariaquer | Lokmaria-Kaer | "Log" + Maria. Il s'agit de Marie la même du Christ. Le mot Kaer (= Kêr) est à l'origine la région où ce situe ce Locmaria. Kaer a ici le sens de forteresse. Ce terme a été malencontreusement accolé au mot Lokmaria dans la forme officielle. | 56 |
Locminé | Logunec'h | De Log (établissement sacerdotal du bas moyen-âge) + Menec'h, pluriel de manac'h (moine). | 56 |
Locmiquélic | Lokmikaelig | De "Log" + Mikael (Michel) et le diminutif "ig". | 56 |
Locoal-Mendon | Lokoal-Mendon | Lokoal est formé de "Log" + Gwal, un saint. Mendon est le nom d'un autre lieu, et à basé sur le mot "maen" (pierre), il est difficile de dire s'il s'agit d'un nom descriptif ou d'an anthroponyme, les mégalithes sont nombreux sur la commune. | 56 |
Locqueltas | Lokeltaz | Formé de "Log" (établissement religieux du bas moyen-âge) + Gweltaz (saint Gildas). | 56 |
Lorient | an Oriant | Nom récent au vu de l'histoire bretonne (XVIIe siècle). Ce nom fait référence au navire "Le Soleil d'Orient" (écourté en l'Orient) qui y fut le premier construit (aux chantiers installés au Faouedig) à la demande de la Compagnie des Indes orientales. | 56 |
Loyat | Louad | Nom d'origine bretonne. D'un ancien breton "Loueat" (forme de 1408), probablement un nom d'homme, mais dont le sens n'est pas clair. | 56 |
Malansac | Malañseg | Nom d'origine gallo-romaine, signifiant domaine de Mallentiacus. | 56 |
Malestroit | Malestred | Du latin "passage étroit et dangereux", c'était un point stratégique de passage sur l'Oust. | 56 |
Malguénac | Malgeneg | La prononciation bretonne et la forme ancienne "Melguennec" de 1301 montre qu'il ne s'agit pas d'un nom en -ac (cette dernière forme n'a été substitué par écrit que par analogie avec les nombreux noms en -ac du Pays vannetais). En outre le premier nom (*M | 56 |
Marzan | Marzhan | Marzan et Arzal formaient une seule entité paroissiale autrefois, et les deux noms sont liés. On y retrouve le thème central "arzh" (ours). La forme Marzan serait un hypocoristique (*mo-Arzh-an). Le fait que saint Martin de Vertou soit le patron de la par | 56 |
Mauron | Maoron | A partir d'un nom latin "Maurus", plus une terminaison qui semble bretonne. Il a existé 2 chapelles dédiées à saint Mauron dans l'ancien évêché de Rennes, mais aucun lien sûr entre ces noms n'est prouvé. | 56 |
Melrand | Mêlrant | Originaire incertaine. Le nom semble bien formé de deux parties. Il semble difficile d'y voir le mot "rann" (parcelle, secteur) dans le second terme, alors que les formes anciennes donnent un "t" final, et que le dérivé breton "Melrandiz" (Melrandais) mon | 56 |
Ménéac | Menieg | A partir du mot "menez" (montagne), comparez également la région du "Mené" de même sens dans les Côtes-d'Armor, avec la terminaison intensive -eg/-ac. Le mot peut provenir soit du breton, soit du gaulois, mais il s'agit de deux langues celtiques avec le m | 56 |
Merlevenez | Brelevenez | Issu de "bre" (mont, colline) et "levenez" (joie). Il s'agit d'un établissement templier. | 56 |
Meslan | Mêlann | Peut-être d'un ancien gaulois "mediolanon", courant en toponymie, formé de "mez" (milieu) et "lan" (même sens que "Lann" breton, c'est-à-dire avec sens sacral). Ces toponymes de trouvaient près des frontières (ici entre les Vénètes et les Ossismes). | 56 |
Meucon | Meukon | Aucune explication satisfaisante n'a été trouvée pour ce nom. | 56 |
Missiriac | Megerieg | Ce lieu ne semble pas être une paroisse primitive (mais est un démembrement de Ruffiac), ce qui rend moins probable un nom d'origine gallo-romaine. Le nom est peut-être formé du nom de "Keri" (les formes anciennes sont en effet avec "c": "Miceriac") que l | 56 |
Mohon | Mozhon | Les formes anciennes montrent un "th" central, qui a donné "zh" en breton (et prononcé "h" ou "c'h" en breton vannetais). Ce nom n'a rien à voir avec "moc'h" (porcs). C'est un probable anthroponyme (nom de personne). | 56 |
Monteneuf | Monteneg | Prononciation locale: Mont'neu. Formé de "mouster"/"moutier" plus un nom propre breton: Eneg ou Teneg. | 56 |
Monterrein | Mousterrin | De Mouster (moutier, chapelle rurale) et anthroponyme Rin que l'on retrouve dans Plourin, Plérin... | 56 |
Montertelot | Mousterdelav | Mouster (moutier, chapelle rurale) + Telav (un saint breton). | 56 |
Moréac | Mourieg | La commune semble être l'héritière d'une paroisse gallo-romaine, à partir d'un latin Maurius, plus la terminaison -ac qui a donné l'équivalent breton -eg dans la prononciation bretonne. Semble différent de Morieux (22) qui lui est d'origine bretonne. | 56 |
Moustoir-Ac | Moustoer-Logunec'h | La graphie de ce nom est étrange. Elle résulte d'une forme très contractée de "moustoer ar radeneg" (le moutier/la chapelle de la fougeraie"). En breton on dit le moutier de Locminé, du fait de sa proximité. | 56 |
Moustoir-Remungol | Moustoer-Remengol | Moustoir (chapelle rurale) et le nom Remungol, nom de l'ancienne paroisse à laquelle elle était rattachée. | 56 |
Muzillac | Muzilheg | Le nom et la configuration de la commune semble montrer une d'origine gallo-romaine, mais le serait alors à partir d'un nom *Musullius qui n'est pas attesté. | 56 |
Naizin | Neizin | Anthroponyme breton employé seul. Ce nom est à rapprocher de Nizon, Pornichet (Pornizhan), ainsi, que sans la terminaison, de Ploneis, Pornic (Pornizh)... | 56 |
Néant-sur-Yvel | Neant | Peut-être une forme évoluée du nom Neizhan, courant en toponymie bretonne, un saint et un personnage mythologique breton. Ce nom se retrouve plusieurs fois dans les environs: Kernéant, Le Néant, Brénéant... | 56 |
Neulliac | Neulieg | Nom remontant à la période gallo-romaine. On suppose qu'il veut dire "terre nouvellement défrichée" bien que l'occupation humaine y soit fort ancienne. | 56 |
Nivillac | Nivilieg | Nom d'origine gallo-romaine. On y retrouve le même élément que dans des noms comme Noyal, Neuillac, et veut dire "terre nouvellement ouverte". | 56 |
Nostang | Lostenk | Formé de l'ancien breton "lau" (petit, piètre) et "stank" (étang, lac) -- peut-être d'ailleurs sous une forme plurielle "stenk". | 56 |
Noyal-Muzillac | Noal-Muzilheg | On explique généralement ce nom par le gaulois "nouvelle clairière". | 56 |
Noyalo | Noaloù | Pluriel breton de "noal", qu'on suppose généralement venir du gaulois et signifiant "nouvelle clairière", c'est-à-dire un défrichement. | 56 |
Noyal-Pontivy | Noal-Pondi | On donne généralement à ce nom une origine gauloise (nouvelle clairière, nouveau défrichement). | 56 |
Péaule | Pleaol | Formé de "plouev" + le breton "gaol" (fourche, estuaire, ici celle de la Vilaine; le "g" initial est régulièrement tombé après l'élément "plouev" > Ple > Pe (le premier "l" est tombé car un second "l" existait déjà dans le nom). | 56 |
Peillac | Paolieg | D'après les formes anciennes, ce serait un nom d'origine gallo-romaine, "Paulius" + -ac (qui évolue en -eg en breton), c'est-à-dire le domaine de Paulius. | 56 |
Pénestin | Pennestin | Formé du mot breton "penn" (cap, tête) et Yestin, anthroponyme que l'on retrouve également dans Plestin (plouev + Yestin). Yestin était le petit-fils de Erbin (que l'on retrouve dans Herbignac). Contrairement aux apparences, le mot "staen" (étain) n'appar | 56 |
Persquen | Persken | Formé du mot breton "perzh" (part, partie), et d'un mot "Sken". Ce dernier se retrouve dans un lieu-dit "Plousquen" qui peut se décomposer en "Plouev" + Sken. Il s'agirait donc du démembrement de la "Plouev" de Sken, lors de la formation du territoire de | 56 |
Plaudren | Plaodren | Plouev + Aodren, un anthroponyme breton que l'on retrouve également dans "Châtelaudren". | 56 |
Plescop | Pleskob | De plouev + Eskob, mot qui veut dire "évêque" en breton. Elle se trouve en limite de la ville épiscopale de Vannes. | 56 |
Pleucadeuc | Plegadeg | "plouev" + anthroponyme breton "Kadeg" (lui-même basé sur "kad", combat, et terminaison intensive -eg). | 56 |
Pleugriffet | Ploueg-Grifed | Nom mal décomposé. Il est formé de en fait de "plouev" + nom identique à celui de Plœuc, de Plouec-du-Trieux, et de Plouézec. Ils sont formés avec l'élément "Plouev" + nom basé sur "Hez" (paix) + l'augmentatif "eg" (on retrouve ce mot dans "Plouezoc'h". L | 56 |
Ploemel | Pleñver | "Plouev" + anthroponyme Mael ou Mel. La forme bretonne, plus évoluée, a remplacé le "l" final en "r" par dissimilation (deux "l" ayant du mal à cohabiter dans les mots bretons). | 56 |
Plœmeur | Plañvour | La forme bretonne tend à contredire l'explication généralement donnée de "plouev" + meur (la grande "plouev"), le nom serait alors Movor (Memorius en latin), fils de saint Gurthiern de Quimperlé, célébré à Groix. | 56 |
Ploërdut | Pleurdud | De "Plouev" + le nom (sous une forme évoluée, due à une dissimilation par rapport à la forme "plo") de Ildud, un nom fort connu dans l'histoire ancienne bretonne et que l'on retrouve dans le nom Lanildut par exemple. | 56 |
Ploeren | Ploveren | De "Plouev" + Meren, un anthroponyme breton. | 56 |
Ploërmel | Ploermael | De "Plouev" + "Armel" (anthroponyme) [lui-même formé de "arzh" (ours) et "mael” (prince)] | 56 |
Plouay | Ploue | De "Plouev" + Doe (un anthroponyme). Il existe un saint de ce nom. | 56 |
Plougoumelen | Plougouvelen | "Plouev" + anthroponyme "Konvelen". Même nom que celui de la commune de Plougonvelin (Finistère). | 56 |
Plouharnel | Plouharnel | "Plouev" + un anthroponyme formé du breton "houarn", fer, et "hael" (noble). | 56 |
Plouhinec | Pleheneg | De "ploev" et d'une forme évoluée de "ezhineg" (qui veut dire lieu planté d'ajonc). | 56 |
Plouray | Plourae | "Plouev" + anthroponyme Gourae (selon J. Loth). | 56 |
Pluherlin | Pluhernin | "Plouev" + Hernin (un anthroponyme que l'on retrouve dans Saint-Hernin). | 56 |
Plumelec | Pluveleg | "Plouev" + Maeleg, un anthroponyme breton courant basé sur "mael" (prince). On le retrouve dans Lanvaeleg (Lanvellec). | 56 |
Pluméliau | Pluniav | De plouev + Meliav (voir Ploumilliau). La forme bretonne est une évolution. | 56 |
Plumelin | Pluverin | De "plouev" + Merin, un anthroponyme que l'on retrouve dans Plomelin, Lanmérin... | 56 |
Plumergat | Pluvergad | "Plouev" + anthroponyme breton qui semble être Morgad (un lieu-dit Morgat se trouve sur la commune). | 56 |
Pluneret | Plunered | "Plouev" + un nom "Nered" qui est inconnu par ailleurs. | 56 |
Pluvigner | Pleuwigner | "plouev" + un anthroponyme Gwinier, patron de la paroisse. | 56 |
Pontivy | Pondi | De "Pont" + Ivi (nom de personne que l'on retrouve également dans Logivi (Loguivy)) | 56 |
Pont-Scorff | Pont-Skorf | Le "pont" sur le "Scorff" (rivière qui traverse la ville). Une prononciation locale "pouskorn" n'est qu'une évolution de ce nom. | 56 |
Porcaro | Porzh-Karozh | Formé de "porzh" (cour fermée, maison fortifiée) plus le nom Karozh (voir le nom de la commune de Caro). | 56 |
Port-Louis | Porzh-Loeiz | Nommé ainsi en l'honneur de Louis XIII. Ce lieu s'appelait Loperan auparavant (de "Log" + Peran, nom d'un saint personnage qui fut le père de Padern, le patron du Pays vannetais). | 56 |
Priziac | Prizieg | Origine obscure. On a proposé d'y voir le mot "prez" (résidence, domaine, du latin "praedia") plus la marque intensive -ieg (= (i)ac), mais cela reste de l'ordre de l'hypothèse. | 56 |
Quelneuc | Kelenneg | Du breton "kelenneg", houssaie. La marque "euc" est archaïque, mais correspond à la prononciation ancienne. | 56 |
Questembert | Kistreberzh | Il ne s'agit pas d'un nom d'origine germanique comme on le lit souvent, mais d'un nom bien breton, formé à partir de "kesten/kistin" (châtaignes) et "perzh" (< perth) (qui mute en "berzh" en composition), qui veut dire buisson, bocage (ou alors "secteur") | 56 |
Quéven | Kewenn | Anthroponyme breton. Petit-fils de Gourzhiern qui fut le fondateur de l'abbaye de Quimperlé. | 56 |
Quiberon | Kiberen | Ce nom n'a pas encore reçu d'étymologie satisfaisante. Il est d'origine bretonne selon toute vraisemblance. | 56 |
Quily | Killi | Du breton "killi" qui veut dire "petit bois", "bocage". | 56 |
Quistinic | Kistinid | Du mot "kistin" (châtaignes) + terminaison -id, qui veut dire "lieu planté de" (= châtaigneraie). La terminaison officielle -ic, au lieu de -id, est un abus. | 56 |
Radenac | Radeneg | Breton "raden" (fougères), plus la désinence -eg, montrant le lieu où pousse quelque chose en abondance: la fougeraie. La forme -ac semble avoir été mise sous l'influence des nombreux autres noms en -ac que l'on retrouve dans les noms de paroisses. | 56 |
Réguiny | Regini | Le premier élément est peut-être le même que celui que l'on trouve dans Remengol, de sens obscur. Le nom est breton d'origine mais difficile d'interprétation; en tout cas, voir le mot "gwini" (vignes) dans le deuxième élément est totalement à exclure. | 56 |
Réminiac | Ruvenieg | A partir de l'anthroponyme breton Rumon (qui lui-même vient du latin Romanus) et l'adjonction de la terminaison -iac. | 56 |
Remungol | Remengol | Ce nom est identique à celui d'une ancienne commune aujourd'hui rattachée au Faou, et célèbre pour son pardon. Les prononciations bretonnes de ces deux sites sont identiques (Remengol) ainsi que les formes anciennes qui sont toutes en Re- excluent une exp | 56 |
Riantec | Rianteg | À partir du "riant" qui veut dire "reine", avec le suffixe -eg. Peut-être un souvenir de la déesse celtique de la souveraineté. | 56 |
Rieux | Reoz | On a longtemps pensé que ce nom correspondait à l'ancien Durétie, il semble bien qu'il n'en soit rien. Mais cela n'explique pas le nom, et aucune proposition de fait l'unanimité. Il y a bien deux syllabes dans ce nom, ce qui semble exclure le sens de "pas | 56 |
Rochefort-en-Terre | Roc'h-an-Argoed | "Roche" désigne une forteresse édifiée sur un promontoire rocheux. Le mot "fort" renforce ce sens "forteresse fortifiée". en-Terre a été rajoutée car le site se trouve à l'intérieur de la Bretagne. | 56 |
Rohan | Roc'han | Nom breton. "roc'h", lieu défensif installé sur un piton rocheux, plus le diminutif -an. | 56 |
Roudouallec | Roudoualleg | De "roudouz" (gué) + galleg (ici avec la significtaion "étranger"), la chute du "g" intial de ce dernier est due à la mutation après "roudou(z)", mot féminin. | 56 |
Ruffiac | Rufieg | Nom d'origine gallo-romaine, "domaine de Rufius" . | 56 |
Saint-Abraham | Sant-Abran | Du saint breton Abran (forme de 1433) confondu ensuite avec le personnage biblique Abraham. | 56 |
Saint-Aignan | Sant-Inan | Du saint breton "Yunan" auquel on a substitué un évêque d'Orléans. La forme bretonne garde le nom original. | 56 |
Saint-Allouestre | Sant-Aleustr | Il s'agit d'un anthroponyme breton basé sur "gouestl" (gage). | 56 |
Saint-Armel | Sant-Armael | Lieu dédié à saint Armel, un saint breton bien connu qui a donné son nom à Ploërmel et à Plouarzel. Ce nom d'Armel est formé de "arzh" (ours) et "mael" (prince, chef). Le golfe du Morbihan donne une place de choix à cet "arzh" avec Arzon, et l'île d'Arz. | 56 |
Saint-Avé | Sant-Teve | "Teve" ou "Tevei" serait un saint gallois. La forme officielle résulte d'une fausse coupe. | 56 |
Saint-Barthélemy | Bartelame | La forme bretonne (qui est la forme la plus sincère), ne donne pas le terme "saint". Ceci n'est pas exceptionnel, mais demande à se poser des questions, surtout qu'il existe également la prononciation "Bertelame". On pourrait chercher du côté de "ber" (mé | 56 |
Saint-Brieuc-de-Mauron | Sant-Brieg-Maoron | Lieu dédié à saint Brieuc, fondateur de l'évêché de Saint-Brieuc. Il s'agit en outre d'un démembrement de Mauron. | 56 |
Saint-Caradec-Trégomel | Sant-Karadeg-Tregonvael | Deux noms: lieu dédié à saint Karadeg (un ermite) et Tregonvael (de "Trev" établissement civil du haut moyen-âge + Konvael, anthroponyme formé de "kon" (chien de guerre) + mael (chef, prince). | 56 |
Saint-Congard | Sant-Kongar | Lieu dédié à un saint breton Kongar, formé de "kon" (chien, ou bien alors "élevé") et "kar" (ami, amour, parent). | 56 |
Saint-Dolay | Sant-Aelwez | Le "d" de la forme officielle provient de la liaison du "t" de sant (saint) avec la voyelle du début du nom qui a été écrit Aelwodus en 916. Il s'agit d'un saint breton qui fut disciple de saint Patrick. | 56 |
Sainte-Anne-d'Auray | Santez-Anna-Wened | Lieu dédié à sainte Anne. En breton on dit "Sainte Anne (du pays de) Vannes", ou alors, localement "Keranna" (ville+Anna). | 56 |
Sainte-Brigitte | Berc'hed | En breton on dit plus souvent "Berc'hed" tout court que "Santez Berc'hed". Il s'agit de Brigitte de Kildare (= de l'église du chêne), la patronne de l'Irlande (qui a d'ailleurs pris la place d'une ancienne déesse celte). Il pourrait y avoir d'ailleurs un | 56 |
Sainte-Hélène | Santez-Elen | Elen a une place dans la tradition bretonne, elle fut la mère de Constantin le Grand, et aurait découvert la Croix du calvaire. Ce lieu était dénommé Locoal-Hennebont avant qu'il ne prenne le nom de l'église paroissiale. | 56 |
Saint-Gérand | Sant-Jelan | La prononciation bretonne de ce nom, ainsi que la plupart des formes anciennes, indiquent qu'il ne s'agit pas de saint Girand, moine germanique, mais d'un saint breton compagnon de saint Patrick. | 56 |
Saint-Gildas-de-Rhuys | Lokentaz | Formé de "Log" + "G(w)eltaz", l'un des noms de saints bretons les plus courants en toponymie. La forme francisée a traduit, comme parfois, le mot "log", par "saint" (= lieu dédié à, ou "sanctuaire"), et l'ajout "de Rhuys" est utilisé pour le différencier | 56 |
Saint-Gonnery | Sant-Goneri | "Koneri" est un saint breton surtout célèbre en Trégor et dans la région de Pontivy. Ce nom est formé à partir de "kon" (chien de guerre). L'église a popularisé la forme lénifiée "Goneri" au lieu de "Koneri". | 56 |
Saint-Gorgon | Sant-Kogo | Saint Gorgon a remplacé le saint breton Kogo. En gallo on désigne toujours le lieu comme Saint-Gogo. | 56 |
Saint-Gravé | Sant-Gravez | Lieu dédié à un saint inconnu, peut-être du latin sancta Gravida (sainte enceinte), mais alors il s'agirait d'un sainte. On ne connaît rien de ce saint ni de cette sainte. Ceci est quand même assez étrange. La forme latine est peut-être une forme savante | 56 |
Saint-Guyomard | Sant-Gwioñvarc'h | Gwioñvarc'h, nom breton qui veut dire "digne d'avoir un bon cheval". Si ce nom est très connu, le saint l'est beaucoup moins et il n'est honoré qu’ici. On appelle souvent le bourg "saint Maurice" du nom du patron de l'église. | 56 |
Saint-Jacut-les-Pins | Sant-Yagu-ar-Bineg | "Yagu" est un saint breton, frère de saint Gwennole. Le "t" final de ce nom est parasite. Comme d'autres "Saint-Jacut" existent, la mention "les Pins" a été ajoutée. | 56 |
Saint-Jean-Brévelay | Sant-Yann-Brevele | Lieu dédié à saint Jean Beverley, saint anglais mort en 721 (canonisé en 1037), patron de la paroisse depuis 1542. Cette dédicace plutôt récente alors que la première mention du lieu (1461) lui est antérieure, et qu'une partie de l'église remonte au XIe s | 56 |
Saint-Jean-la-Poterie | Sant-Yann-ar-Wern | Union de deux centres. Saint-Jean-des-Marais, et Saint-Jacques-de-la-Poterie (où une industrie potière semble remonter à la période gallo-romaine au moins). | 56 |
Saint-Laurent-sur-Oust | Sant-Laorañs-Graeneg | Lieu dédié à saint Laurent. L'ancien nom de la commune était breton (Grenneuc), le sens de ce dernier mot n'est pas sûr, mis à part la terminaison -eg (anciennement -euc) bien sûr. | 56 |
Saint-Léry | Sant-Leri | Leri ou Louri est un saint breton. | 56 |
Saint-Malo-de-Beignon | Sant-Maloù-Benion | Lieu dédié à saint Malo. Les évêques de Saint-Malo y avaient d'ailleurs une résidence, et le territoire relevait de l'évêché de Saint-Mlao jusqu'à la Révolution. Il s'agit d'un démembrement de la paroisse de Beignon, d'où l'ajout de ce nom pour spécifier | 56 |
Saint-Malo-des-Trois-Fontaines | Sant-Maloù-an-Teir-Feunteun | Lieu dédié à saint Malo. Le territoire de cette commune récente (fin XIXe, aux dépents de Mohon) faisait partie de l'évêché de Saint-Malo. Il y a 3 fontaines contiguës sur place (dédiées à saint Malo, à la Vierge, et à saint Mathurin). | 56 |
Saint-Marcel | Sant-Marc'hell | L'église est dédiée à saint Marcel, pape et martyr. S'il s'agissait d'une dédicace abusive (ce qui arrive souvent), il conviendrait de se diriger vers un nom "Marc'hell". Il existe un tel nom dans les généalogies des lignées princières bretonnes, mais com | 56 |
Saint-Martin | Sant-Varzhin-an-Oud | Lieu dédié à saint Martin (de Tours), un des saints qui a donné le plus de dédicaces en France, beaucoup moins en Bretagne (sauf dans le Pays rennais), mais il existe également saint Martin de Vertou. La présence d'un lieu de culte à saint Mathurin permet | 56 |
Saint-Nicolas-du-Tertre | Sant-Nikolaz-ar-Roz | Lieu dédié à saint Nicolas, avec le déterminant "tertre". | 56 |
Saint-Nolff | Sant-Nolf | A partir du nom Menolf (évêque de Quimper au haut moyen-âge). Avec la mutation du "m" après le mot breton "sant" (saint) la syllabe initiale du nom a été absorbée par le mot "sant" devenu Sant (ñv)enolf > Senolf, et reconstruit en "Saint-Nolff". | 56 |
Saint-Perreux | Sant-Pereg | Il s'agit de saint Pereg, un saint breton, qui est également le 3e saint patron de Cornouailles britannique, et le saint patron du Devon (Angleterre). | 56 |
Saint-Philibert | Lokfiliberzh | La commune est récente. Avant cela, c'était la forme Lokfilberzh qui était utilisée. Les noms en "Log" sont parfois francisées en "saint", ce qui est le cas ici. | 56 |
Saint-Pierre-Quiberon | Sant-Pêr-Kiberen | Démembrement de Quiberon. Il a prit le nom du centre cultuel. | 56 |
Saint-Servant | Sant-Servant-an-Oud | Lieu dédié à saint Servan (patron de Saint-Servan en Saint-Malo et de Glasgow, entre autres). | 56 |
Saint-Thuriau | Sant-Turiav | Lieu dédié à saint Turiav, qui fut évêque de Dol au VIIIe siècle. | 56 |
Saint-Tugdual | Sant-Tudal | Lieu dédié à saint Tudwal (prononcé Tudal localement), un des saints les plus vénérés en Bretagne et patron, entre autres, du Trégor. La graphie "Tugdual", popularisée par l'Église, est une cacographie pour "Tudgual", une forme archaïque et étymologique. | 56 |
Saint-Vincent-sur-Oust | Sant-Visant-an-Oust | Lieu dédié à saint Vincent. La localisation du lieu est indiquée par l'ajout sur Oust (une des plus longues rivières de Bretagne). | 56 |
Sarzeau | Sarzhav | Le nom n'a pas reçu d'explication convaincante pour l'instant. On a proposé d'y voir une évolution bretonne du bas-latin "exsartum" (essart en français) qui désigne un lieu défriché, mais la terminaison -av est bretonne. On peut également remarquer que le | 56 |
Sauzon | Saozon | Saozon veut dire "Saxons" en breton, mais dans l'histoire bretonne peut désigner tous les étrangers venus par mer. Les Vikings étaient également désignés sous le nom de "Saozon". | 56 |
Séglien | Seglian | Origine imprécise. Peut-être pré-breton. | 56 |
Séné | Sine | Plusieurs hypothèses ont été avancées, toutes faisant difficultés. Certains y voient un élément celtique "Sen" qui veut dire ancien (breton "hen"). On peut noter qu'il existe un nom "Kerséné" en Plabennec (Léon). Malgré la ressemblance, la forme "sinagot" | 56 |
Sérent | Serent | Ce nom reste inexpliqué. Ce nom s'écrivait déjà "Serent" en 866. | 56 |
Silfiac | Silieg | D'après les formes anciennes, on peut peut-être voir dans ce nom celui de Selev, nom d'un saint breton assimilé à Salomon, plus la terminaison -iac (identique à -ac). | 56 |
Sulniac | Sulnieg | Le nom semble basé sur un élément celtique "sul" que l'on trouve régulièrement en Bretagne (rivière Sulon par exemple) et ailleurs. Il semble s'agir d'un théonyme (nom d'un dieu) pour les sources ou les eaux. La terminaison est le classique "-ac" (qui évo | 56 |
Surzur | Surzhur | Evolution bretonne d'un nom latin, peut-être Sartorius ou Sertorius (un anthroponyme). | 56 |
Taupont | Talbont | Du breton "tal" (front, face) et "pont" (pont). | 56 |
Théhillac | Tehelieg | Le nom semble d'origine gallo-romaine, à partir d'un nom gaulois, si le lien avec la graphie Tincillacencis locus est prouvé. Au cas contraire, un nom breton -- Tehel -- auquel on a adjout la terminaison -iac/-eg est fort possible. | 56 |
Theix | Teiz | La prononciation française actuelle (tèks) est abérrante (le "x" a valeur "s" comme dans "dix") et purement "administrativo-préfectorale" à l'origine. Le nom reste inexpliqué. Il devrait provenir d'une forme latine (*Texu) qui a ensuite évoluée selon les | 56 |
Tréal | Treal | Le fait qu'il soit qualifié de "plebs" (= plouev) en 858 ne permet guère d'y voir un nom en "trev". Et il faudrait mieux y voir un anthroponyme breton, que l'on retrouve d'ailleurs dans d'autres toponymes bretons. | 56 |
Trédion | Tredion | Formé du mot "trev", et d'un anthroponyme "Gwion" introudit par par "te" (comme sur le principe Koneg / Tegoneg) ce qui conne Trev+de+Wion, ce qui aboutit à Tredion. | 56 |
Treffléan | Trevlean | De "Trev" + élément (anthroponyme probablement) "lean" que l'on retrouve assez souvent en toponymie bretonne (Lanneanou par exemple < Lann+leanoù). La dédicace de l'église à saint Léon ne semble être due qu'à une attraction phonétique. | 56 |
Tréhorenteuc | Trec'horanteg | Formé du mot "trev" (établissement civil remontant au haut moyen-âge) et d'un anthroponyme (nom de personne) qui pourrait être le moderne Gourc’hoanteg. | 56 |
Vannes | Gwened | Tiens son nom de l'ancienne peuplade des Vénètes. Il s'agit d'un thème que l'on peut rencontrer un peu partout en Europe ancienne, comme ceux qui ont donné Venise, les Wendes, et qui désignent souvent des peuples marchands... Ce nom semble avoir une origi | 56 |
Abbaretz | Abarrez | Il pourrait s'agir d'un composé basé sur la racine celtique "barr" (sommet). | 44 |
Ancenis | Ankiniz | Du breton "ank" (resserrement) et "iniz" (île). | 44 |
Barbechat | Bargazh | Le nom est probablement d'origine celtique (gauloise). Le second élément veut dire "obstacle", le premier "sommet". Il y avait un ravin et un escarpement. La légende selon laquelle il y avait un seigneur qui avait comme une "barbe de chat" n'est que jeu d | 44 |
Batz-sur-Mer | Bourc'h-Baz | Tout comme le nom de l'île de "Batz", le nom de cette île n'a reçu aucune explication convaincante. En français on dit traditionnellement "Bourg de Batz". | 44 |
Bonnœuvre | Banvre | De "bann" (pointe, corne, promontoire) et "bre" (hauteur, parfois fortifiée). La forme officielle est une évolution romane de ce nom d'origine celtique. | 44 |
Bouée | Bozeg | Il peut s'agir d'une évolution romano-gallèse à partir de l'élément celtique (gaulois) ou breton "boz" (victoire, profit), très courant dans les anthroponymes anciens et qui se retrouve dans des noms comme Beuzec, Lanvoy (Lanvoé), etc. La chute du "z" cen | 44 |
Brains | Brenn | Deux étymologies principales peuvent être proposées pour ce nom: le celtique "brenn" (butte, hauteur), ou le celtique "bren", marais. | 44 |
Clisson | Klison | Peut-être de "clisse" (treillis de branches, enclos de haies entrelacées) qui formait une fortification. | 44 |
Cordemais | Kordevez | Le premier élément semble être l'élément celtique "kor" qui veut dire "troupe armée", c'est-à-dire une installation militaire... | 44 |
Grand-Auverné | Arwerneg-Veur | D'un nom celtique ancien, "ar" (face à, contre) et "vern" (aulnaie, marécage). | 44 |
Grandchamps-des-Fontaines | Gregamp-ar-Feunteunioù | Probablement du latin signifiant "grand camp". | 44 |
Guémené-Penfao | Gwenvenez-Penfaou | Du breton "gwenn" (blanc, pur, sacré) et "menez" (mont). Le deuxième élément est formé de "penn" (chef, extrémité) et "paou" (pays, district). | 44 |
Guenrouet | Gwenred | Du breton "gwenn" (blanc, pur, sacré) et "roued" (gué). | 44 |
Guérande | Gwenrann | Du breton "gwenn" (blanc) et "rann" (secteur). S'oppose au "pays noir" (la Brière). Le blanc du sel s'opposant à la tourbe. L'explication par "terrain vague" proposée parfois ne tient pas. En outre, le patron du lieu étant saint Aubin (< Albinus, le blanc | 44 |
La Boissière-du-Doré | Beuzid-an-Doured | Boissière veut dire "lieu à buis". Le Doré est le nom du cours d'eau qui y passe, qui y un nom celtique (apparenté au breton "dour", eau, et "red", cours, donc le cours d'eau). | 44 |
La Chevrolière | Kerc'hevrel | À partir du thème "Chèvre" que l'on retrouve souvent en toponymie. Ce nom est en relation directe avec d'autres noms intégrant le mot breton "Gavr" de même sens, comme Gavriniz. | 44 |
La Planche | ar Plank | "Planche", ici dans le sens de "tablier de pont". | 44 |
La Regrippière | Skouvlant | Ce lieu se trouve retranscrit Escoblant en 1108. La forme "Regrippière" n'est peut-être que la traduction germanique (franque) de ce nom formé du mot celte *skubl "milan, oiseau de proie, proie" (qui a donné le français ancien escoufle et le breton skou(v | 44 |
Lavau-sur-Loire | Gwal-Liger | Semble être une forme évoluée de "val", très courante dans le domaine roman. "la" est l'article agglutiné, le mot "val" était féminin à l'origine (le nom est donc identique à celui de Laval en Mayenne). Mais une étymologie à partir d'un celtique *walo (en | 44 |
Le Croisic | ar Groazig | Du breton "kroazig", petite croix. | 44 |
Le Gâvre | ar C'havr | Gavr veut dire "Chèvre". Ce nom avait une importante symbolique dans la civilisation celtique. Cf le nom de "Gavrinis" (l'île de la Chèvre), la Pointe de la Chèvre... | 44 |
Le Pouliguen | ar Poulgwenn | Du breton "Poull" (anse, mare, étang, lac) et "gwenn" (blanc, favorable). | 44 |
Mésanger | Mezansker | Du latin "mansio" (demeure, habitation) et d'un anthroponyme germanique (francique ou scandinave) Ansgar. | 44 |
Nantes | Naoned | La ville tient son nom de l'ancienne peuplade celtique des Namnètes, dont le territoire correspondait assez bien à celui du Pays nantais, puis à celui de la Loire-Atlantique. Le nom de cette peuplade est formé d'un mot signifiant "ciel, sanctuaire". Le se | 44 |
Paulx | Palud | Du latin "paludatum" (marais, marécage…). Il peut s'agir de marais gagnés pour l'activité humaine (par exemple, les marais salants où travaillent les paludiers). | 44 |
Piriac-sur-Mer | Penc'herieg | D'après les formes anciennes, on voit que le nom vient du breton "penn" (tête, bout, chef, pointe, cap) et Kerieg (peut-être un anthroponyme). | 44 |
Pornic | Pornizh | Nom probablement breton, ou du moins bretonnisé. De "porzh" (port) et "Nizh", nom courant en toponymie bretonne qui semble avoir un lieu quelconque avec Neptune (voir Pornichet). | 44 |
Pornichet | Pornizhan | Semble être un doublet de "Pornic", avec une terminaison (peut-être diminutive). Formé du breton "porzh" (port), et de Neizhan (forme bretonne de Neptune). | 44 |
Puceul | Puñsel | A partir d'un mot latin. "source", "fontaine" (il s'agit d'un mot de la famille de "puits"). | 44 |
Quilly | Killig | Écrit "Quillic" en 1187 (à ne pas confondre avec la paroisse de "Quily" en Vannetais, qui a une autre étymologie). Semble d'origine bretonne. Peut-être "petite cellule (de moine)", ou un dérivé de "Killi" (bosquet). | 44 |
Riaillé | Rialeg | Du nom breton "Riwal" avec la terminaison intensive "eg". La forme officielle est une évolution romane de ce nom. | 44 |
Rouans | Rodent | D'après les formes anciennes on distingue clairement le radical celtique "rod" (gué), suivi d'une terminaison qui semble latine d'origine. | 44 |
Rougé | Ruzieg | Du nom de la couleur "rouge", en référence au fer et à la couleur de la rouille. | 44 |
Ruffigné | Ruzinieg | Ruffigné est limitrophe de la commune de Rougé et leurs noms sont apparentés, à partir de "rouge" (la couleur de la terre due à la présence de fer). Du latin "rufus" (rouge, roux). | 44 |
Saint-André-des-Eaux | Sant-Andrev-an-Doureier | Autrefois, cette paroisse était communément appelée "Saint André lès Guérande". L'ajout "des-Eaux", en référence aux marais et à la Grande Brière est assez récent (XVIIIe). Il existe une commune au nom similaire dans les Côtes d'Armor. | 44 |
Saint-Colomban | Sant-Koulman | Du célèbre saint celtique Koulman qui a laissé son nom à divers établissements en Bretagne. Son nom est basé sur "koulm" (colombe). | 44 |
Sainte-Anne-sur-Brivet | Santez-Anna-ar-Brived | Créée en 1875 sous le nom de Sainte-Anne-de-Campbon (il s'agit d'une démembrement de Campbon), c'est ensuite le nom du cours d'eau qui borde la commune qui sert à la différencier des autres Sainte-Anne (1980) — mais «Brivé» (maintenant en Guenrouet) était | 44 |
Sainte-Pazanne | Santez-Pezhenn | Plutôt que l'hypothétique sainte Pexine ou Pecine réfugiée d'Espagne, il semble plus judicieux de voir du côté de la sœur de saint Gildas bien connu dans la région (Pointe de St Gildas toute proche), sainte Pezhenn (anciennement Peithien). Le changement a | 44 |
Sainte-Reine-de-Bretagne | Santez-Rouanez-Breizh | Il s'agit d'un lieu dédié à sainte Reine, une martyre gallo-romaine de Bourgogne. Son culte aurait été apporté au XVIIe siècle par un prêtre originaire de Bourgogne. Avant on y vénérait saint Kadog (ou Kado), un saint breton. La mention de-Bretagne est aj | 44 |
Saint-Étienne-de-Montluc | Sant-Stefan-Brengoloù | Lieu consacré à saint Étienne. Le deuxième élément correspond à "mont éclairé", équivalent au breton Brengoloù (et variantes) très nombreux. | 44 |
Saint-Fiacre-sur-Maine | Sant-Fieg-ar-Mewan | En l'honneur du saint irlandais Fiakr, très honoré en Bretagne, patron des jardiniers. | 44 |
Saint-Joachim | Sant-Yoasin | D'après la tradition, Joachim est le mari de sainte Anne et le père de la Vierge. On notera que la commune n'est guère éloignée de Sainte-Anne-sur-Brivet. En outre, sainte Anne a pris la place de l'antique déesse celtiques des marais. On est en plein maré | 44 |
Saint-Malo-de-Guersac | Sant-Maloù-Gwersac'h | Lieu dédié à saint Malo, un des "sept saints fondateurs de Bretagne". Comme il s'agit d'un nom courant, une appellation supplémentaire a été nécessaire pour le différencier des autres "Saint-Malo". Il s'agit de "Guersac" formé des mots bretons "gwern" (au | 44 |
Saint-Michel-Chef-Chef | Sant-Mikael-Keveger | Lieu dédié à l'archange Michel. Pour la deuxième partie, il pourrait provenir de Chevesché, Chevêché, l'ancien nom (jusqu'au XVIIIe) de la Pointe Saint-Gildas toute proche. "Chef" ayant le même sens que "Cap" (issu du latin) ou "penn" (breton). Il a égale | 44 |
Saint-Nicolas-de-Redon | Sant-Nikolaz-an-Hent | Lieu dédié à saint Nicolas. Le nom de Redon a été ajouté du fait de sa proximité avec cette ville, pour la différencier des autres Saint-Nicolas. La forme bretonne conserve en partie son ancien nom de "Sanctus Nicolaus at Caput Calcei" (du bout de la chau | 44 |
Saint-Sébastien-sur-Loire | Sant-Sebastian-an-Enk | Lieu dédié à saint Sébastien (un saint militaire, également prié contre la peste), très en vogue au moyen-âge. La forme bretonne a repris comme complément l'équivalent de l'ancien nom: "Engnia" (du latin) qui veut dire "resserrement" (appliqué au coude de | 44 |
Savenay | Savenneg | Étymologie discutée. Il s'agirait plutôt d'un descriptif celtique ou breton (cf. breton saon < savn = vallon), avec l'augmentatif -eg. Ou breton, savenn, élévation. Il s'agit des contreforts du Sillon de Bretagne, dans un pays fort plat autrement. Une éty | 44 |
Treffieux | Trefieg | Du breton "Trev" + anthroponyme "Fieg" (souvent assimilé à Fiacre) | 44 |
Vallet | Gwaled | En français, le "t" final se prononce. Ce nom peut représenter un diminutif du latin "vallum" (val). | 44 |
Varades | Gwared | Les formes anciennes semblent indiquer qu'il s'agit d'un établissement breton chargé de la protection de la frontière. Le sens est d'ailleurs “protection, lieu protégé”. | 44 |
Andouillé-Neuville | Andolieg-Kernevez | Peut-être d'un anthroponyme celte signifiant "grand héros-guerrier". "Neuville" veut dire "ville nouvelle". | 35 |
Argentré-du-Plessis | Argantred-ar-Genkiz | Le nom est basé sur le mot "argent", à partir du celtique (gaulois). Il peut s'agir du métal (les Gaulois étaient de fins orfèvres), ou bien alors de la couleur (brillant). Le deuxième élément est gaulois également (red) et signifie "fortifications, murai | 35 |
Baguer-Pican | Bagar-Bihan | Tout comme Baguer-Morvan, ce nom est d'origine bretonne. Il semble être le même que Bégard en Trégor. Le mot "pican" est une forme archaïque pour "bihan" (petit), par opposition à Morvan (qui est un anthroponyme, mais où on retrouve "mor" > meur, "grand") | 35 |
Bazouges-la-Pérouse | Bazeleg-ar-Veineg | Bazouges est une évolution romane du latin basilica, et dénote une fondation d'époque gallo-romaine. Ce mot désigne au départ un grand édifice qui servait de place de marché, de tribunal, avant de servir plus tard comme lieu de rassemblement religieux. Le | 35 |
Billé | Bilieg | Soit du celtique qui a donné les noms bretons en bil- et qui signifie "hauteur". Soit du celtique bilio- "arbre", dans le sens de "arbre remarquable", "arbre isolé", "arbre sacré"... | 35 |
Dinard | Dinarzh | Du breton "din", hauteur fortifiée, et d'un élément "arzh" qui peut dire, soit "sommet", soit "ours". | 35 |
Domalain | Domalan | Du latin "domus" (domicile, résidence, mais peut également avoir le sens de "lieu dédié"/église), et Alan, nom courant, surtout chez les Bretons (noms de divers personnages, dont certains royaux). | 35 |
Ercé-en-Lamée | Herzieg-Mez | Peut-être l'équivalent, en évolution romane, des "Erge" (Ergué / Erquy) du reste de la Bretagne, et qui veut dire "retranchements" constitués de talus, ou alord une autre origine qui est discutée sous "Ercé-près-Liffré" . "Lamée" est une mauvaise coupe po | 35 |
Ercé-près-Liffré | Herzieg-Liverieg | Peut-être l'équivalent, en évolution romane, des "Erge" (Ergué / Erquy) du reste de la Bretagne, et qui veut dire "retranchements" constitués de talus (comparez avec Ercé-en-Lamée). Mais les formes anciennes donnent un "h" à l'initiale ici, et pourrait do | 35 |
Feins | Finiou | Le mot "feins" (= fin) désigne une limite, une frontière (comme dans "confins"). Le site est à la limite de la cité des Coriosolites et celle des Redones, qui était aussi celle de la Province de St Malo et celle de Rennes. | 35 |
Fleurigné | Flurinieg | Probablement, "lieu fleuri". | 35 |
Gennes-sur-Seiche | Gen | Probablement du celtique (gaulois) gen (identique au breton "gen" et son dérivé "genoù", bouche), et qui désigne une bouche, une embouchure (pas forcément sur la mer). La même configuration se trouve dans le nom de Gen/ève (à la sortie du lac Lémon). | 35 |
Guignen | Gwinien | L'hypothèse la plus vraisemblable est d'y voir un nom un anthroponyme (nom de personne) breton employé seul. Le nom qui se rapproche le plus est Gwenian, Gwinian, Gwinion. Les hypothèses avancées pour y voir un nom avec "gwig", ou bien avec le nom de la V | 35 |
Guipel | Gwipedel | De "gwig" + Pedel, nom d'un saint (frère de St Pol Aurélien). | 35 |
La Bazouge-du-Désert | Bazeleg-an-Dezerzh | Bazouge est une évolution romane du latin basilica, et dénote une fondation d'époque gallo-romaine. Ce mot désigne au départ un grand édifice qui servait de place de marché, de tribunal, avant de servir plus tard comme lieu de rassemblement religieux. Ces | 35 |
La Chapelle-Chaussée | Chapel-ar-Galc'hed | Une chapelle construite le long d'une ancienne voie romaine (la Chausée). | 35 |
La Fresnais | an Onneg | Lieu où pousse du frêne. | 35 |
Le Ferré | Ferred | Semble basé sur le mot "Fer", et son dérivé "Ferré". Soit un lieu d'extraction du fer, soit peut-être un rapport avec les "chemins ferrés" qui désignaient des routes romaines. Vu la localisation, un nom formé sur le patronyme breton "fer" (soldat) semble | 35 |
Le Lou-du-Lac | al Loc'h | Il s'agit d'un pléonasme. Avec le breton "louc'h" (= lac). | 35 |
Lillemer | Enez-Veur | Nom breton à moitié traduit. Enez Veur < Meur (île grande) | 35 |
Marpiré | Marbereg | On y retrouve l'élément "piré" qui vient du latin, et qui signifie "verger de poiriers". | 35 |
Mellé | Melleg | Nom gallo-romain, à partir du gaulois "mel(l)" (= colline). Probable doublet de "Mellac" (commune en Cornouaille), de Melac (plusieurs lieux-dits…). | 35 |
Mézières-sur-Couesnon | Magoerioù-ar-C'houenon | Le mot Mézières désignent des ruines, des pans de murs ruinés, généralement datant de l'époque romaine. | 35 |
Mont-Dol | Menez-Dol | Il s'agit d'une hauteur qui surplombe les marais de Dol. | 35 |
Piré-sur-Seiche | Pereg | Lieu planté de poiriers. | 35 |
Pléchâtel | Plegastell | "Plouev" + "kastell" (château). Ce mot ayant dans les noms de lieux bretons le sens de lieu défensif (souvent remontant à la période gallo-romaine et défendu par des soldats britto-romains durant le Bas-Empire). Châtel est une évolution romane. | 35 |
Plélan-le-Grand | Plelann-Veur | Formé de "Plouev" + "Lann" (établissement de la classe sacerdotale au haut moyen-âge). Le qualificatif "grand" sert à la différencier de Plélan-le-Petit (si ces 2 communes ne sont pas dans le même département de nos jours, elles faisaient toutes deux part | 35 |
Pleurtuit | Pleurestud | de "plouev" + Restud (anthroponyme, de "res" ardeur, et "tud" peuple). Un Restud était le fils Hoel le petit, et petit-fils de Budic II (Empereur de petite Bretagne). | 35 |
Rennes | Roazhon | Le nom provient de celui de l'ancienne peuplade celtique des Riedones. Léon Fleuriot propose le sens de "ceux dont la course est libre". J. Lacroix avance plutôt "ceux qui se déplacent en char". | 35 |
Rimou | Rivoù | D'un anthroponyme breton "Rivoù" (étymologiquement "Rimoù"), que l'on trouve également dans le nom de la commune de Plourivo. Ce nom est basé sur "ri" (roi). | 35 |
Saint-Georges-de-Gréhaigne | Sant-Jord-Grehan | Saint-Georges, lieu fondée au début du XIe siècle par les bénédictins de l'Abbaye de Saint-Georges de Rennes, a d'abord été nommé Saint-Georges-de-Vilers, puis Saint-Georges-de-Hiragne (Hyrhana) et Grihania, ce dernier devenu "Grihaingne" au XIIIe siècle | 35 |
Saint-Jean-sur-Couesnon | Sant-Yann-ar-C'houenon | Lieu dédié à saint Jean. Le nom de la rivière a été ajouté pour différencier des très nombreux autres St-Jean. | 35 |
Vern-sur-Seiche | Gwern-ar-Sec'h | "Vern" est un nom d'origine celtique (gauloise) que l'on trouve un peu partout dans l'ancien domaine gaulois (Gwern est son équivalent breton) et qui veut dire "aulne" (essence d'arbre, par extension désigne également un lieu humide). L'appelation "sur-Se | 35 |
Vignoc | Gwinieg | Nom d'origine bretonne, avec une terminaison archaïque -oc, résultant de l'époque où le breton était parlé dans la région. Il est basé sur le mot "gwini", vigne, avec la terminaison -oc (-eg en breton moderne), qui caractérise un lieu planté, donc un lieu | 35 |
Argol | Argol | Ce nom, anciennement attesté, n'a pas reçu d'explication satisfaisante pour le moment. | 29 |
Arzano | an Arzhanaou | Anthroponyme formé de "arzh" (ours) et "naou" (connaissance). Le "a" qui suit "arzh" est un simple fait linguistique qui a été ajouté pour aider à la prononciation. | 29 |
Audierne | Gwaien | Ce lieu à deux noms différents en breton et en français. En breton on dit Gwaien, qui a donné également son nom à la rivière. Depuis J. Loth on pense qu'il s'agit d'un anthroponyme (nom de personne), anciennement Gwazian, suite à la chute du "z" dans la p | 29 |
Bannalec | Banaleg | Formé du mot "banal" (genêts) et du suffixe augmentatif -eg, ce qui donne la valeur de "genêtaie". | 29 |
Baye | Bei | Origine du nom incertaine. Peut-être du nom d'une sainte écossaise (pour B. Tanguy). On peut également rapprocher l'ancien nom celtique du "hêtre" (bagos) qui, en évolution bretonne, peut donné "bei". | 29 |
Bénodet | Benoded | De "ben" (embouchure) et "Oded" (nom du fleuve qui y débouche). | 29 |
Berrien | Berrien | On pense qu'il s'agit d'un anthroponyme breton (nom de personne). Il existe une sainte de ce nom en Cornouailles britannique. | 29 |
Beuzec-Cap-Sizun | Beuzeg-ar-C'hab | Beuzeg est un anthroponyme breton (anciennement orthographié "Budoc") auquel on ajoute le nom du paou (subdivision d'une bro), celui du Cap-Sizun. En effet, il existe également un Beuzec-Cap-Caval, qui lui n'est pas commune. | 29 |
Bodilis | Bodiliz | Formé du mot "bod" (résidence, signale un toponyme créé au haut myen-âge) + le mot "iliz" (église). | 29 |
Bohars | Boc'harzh | Formé de "bod" (résidence; signale qu'il s'agit d'un établissement du haut moyen-âge), plus le mot "garzh" (haie). Ce mot signale souvent des lieux défensifs, avec haies vives ou haies plissées. | 29 |
Bolazec | Bolazeg | Formé du terme "bod" (résidence, qui désigne des établissements créés au haut moyen-âge), et du mot "glazeg" (verdure). | 29 |
Botmeur | Boneur | Formé de "bod" (résidence, demeure) et "meur", grand. Les noms en "bod" remontent au haut moyen-âge. La forme bretonne est une évolution normale du nom. Il est à noter qu'il existe également un "bod vihan" (petite bod) sur la commune. | 29 |
Botsorhel | Bodsorc'hel | Formé de "bod" (résidence, nom remontant au haut moyen-âge) + un nom, probable anthroponyme, dont on ne sait pas grand-chose. | 29 |
Bourg-Blanc | ar Vourc'h-Wenn | Il s'agit de la traduction française de son nom qui est "Bourc'h Wenn" en breton, ou "ar Vourc'h Wenn" quand l'article est utilisé. La valeur du mot "gwenn" (blanc) peut également vouloir dire "clair", "favorable", "pur". Son sens précis ici n'est pas con | 29 |
Brasparts | Brasparzh | D'après les formes anciennes, le second élement serait le breton "perzh" (évolué en parzh, de même sens d'ailleurs, et sous l'influence du premier "a"), qui veut dire "part, section, secteur". Le premier terme (qui n'est pas le breton bras, grand) *brazh | 29 |
Brélès | Brelez | Formé de "bre" (hauteur) et "lez", cour (seigneuriale). | 29 |
Brennilis | Brenniliz | Le mot "brenn" (colline, mamelon) et le mot "iliz" (église). Il s'agissait d'un nouveau centre paroissial lors du déclin du bourg de Plouenez ("plouev de la montagne"). Le sens général pourrait être "l'église dans les collines", ou plus simplement "la col | 29 |
Brest | Brest | Ce nom n'a pas encore trouvé d'explication probante. Il semble bien que l'on y retrouve le mot "bre" (qui peut-être breton, ou même celtique pré-breton), qui veut dire "hauteur", et désigne assez souvent des hauteurs habitées. Le nom, avec le diminutif -a | 29 |
Briec | Brieg | Nom d'origine gallo-romaine qui a ensuite évolué selon les règles de la langue bretonne. Malgré son origine gallo-romaine le nom veut dire "lieu breton", "lieu habité par des Bretons, ou du Breton" (L. Fleuriot) (des Bretons d'avant les premières grandes | 29 |
Brignogan-Plage | Brignogan | Avec l'élément "bren" (butte, colline, mamelon...), et un nom (anthroponyme) Iogan, au vu de l'évolution de la prononciation de ce nom et de la forme la plus ancienne connue de ce nom (Breniogan) en 1556. | 29 |
Camaret-sur-Mer | Kameled | La première partie du mot semble être "kamm" (courbe, tordu). On retrouve un nom identique à Landeda, à l'estuaire de l'Aber Vrac'h, Kameuleud (avec "eu" caractéristique du breton du Léon), sans que l'on sache la signification exacte. Le deuxième "a" de l | 29 |
Carantec | Karanteg | Un anthroponyme. Le personnage a été élevé au rang de saint. Le mot est basé sur "kar" (ami, parent, amour…), "karant" (veut dire "parent, relation…") + une terminaison augmentative "eg". | 29 |
Carhaix-Plouguer | Karaez-Plougêr | Formé de la réunion de Carhaix et de Plouguer dont le territoire englobait complètement la première. Le nom fait d'ailleurs référence à Carhaix (kêr, dans le sens ancien de kêr = citadelle), "la plouev de la citadelle" (ce mot "kêr" se retrouve également | 29 |
Cast | Kast | Nom d'origine gallo-romaine (latin "castrum", lieu fortifié), et dont le sens était le même que "kêr" (dans le sens ancien de celui-ci, "lieu défensif"). | 29 |
Châteaulin | Kastellin | Traduction du mot "kastell" de même sens, et d'un mot "nin" (que l'on retrouve dans le toponyme voisin de Bannine, et de sens peu sûr). Le "n" initial à disparu sous l'influence de l'"l" final de Kastell. | 29 |
Châteauneuf-du-Faou | Kastell-Nevez-ar-Faou | Traduction de Kastell-Nevez de même sens, l'élément "faou" (mutation de "paou", subdivision d'une bro) se retrouve dans Plonévez-du-Faou dont Châteauneuf faisait partie. | 29 |
Cléden-Cap-Sizun | Kledenn-ar-C'hab | Anthroponyme breton. Le nom du "paou" (échelon territorial inférieur à la "bro") a été ajouté différencier de Cléden-Poher. Par attraction, l'église a pris comme patron saint Clet. | 29 |
Cléden-Poher | Kledenn-Poc'hêr | Anthroponyme breton. Le nom du "paou" (échelon territorial inférieur à la "bro") a été ajouté différencier de Cléden-Cap-Sizun. | 29 |
Cléder | Kleder | Anthroponyme breton (l'élément "kled" se retrouve dans Kledenn (Cléden)). Il existe un saint de ce nom. | 29 |
Clohars-Carnoët | Kloar-Karnoed | Anthroponyme breton. Le "s" final est parasite, et le "h" de la forme officielle sans valeur (sauf peut-être pour bien séparer les deux voyelles). On a ajouté le nom du "paou" (échelon territorial inférieur à la bro) pour différencier de Clohars-Fouenant. | 29 |
Clohars-Fouesnant | Kloar-Fouenant | Anthroponyme breton. Le "s" final est parasite, et le "h" de la forme officielle sans valeur (sauf peut-être pour bien séparer les deux voyelles). On a ajouté le nom du "paou" (échelon territorial inférieur à la bro) pour différencier de Clohars-Carnoët. | 29 |
Coat-Méal | Koz-Meal | du breton "koad" (bois), ou alors, comme il s'agissait d'un lieu de pouvoir (Mael = prince, chef) avec château, avec le sens de "fortifications en bois"). La forme bretonne moderne, avec koz, est une évolution du mot "koad" (il ne peut pas s'agir du mot " | 29 |
Collorec | Koloreg | De l'ancien breton "kolor" (noix de terre) + le suffixe intensif "-eg", d'où le sens de "lieux aux noix de terre". | 29 |
Combrit | Kombrid | Probable anthroponyme (nom de personne), basé sur "kon" (chien de guerre) et "pred" (pensée, réflexion) (anciennement "prid"). L'hypothèse par un gaulois *comboros (pêcherie, confluent) n'est guère recevable, ce même nom aurait donné en breton Kemper (com | 29 |
Commana | Kommanna | "Komm", vallée (en auge), plus le nom Anna (Anne, patronne des Bretons). | 29 |
Concarneau | Konk-Kerne | Le mot "konk" (coin, recoin, anse) plus le mot "Kernev" (Cornouaille), l'autre "konk" étant celui du Léon (Le Conquet). Le "a" de Carneau est une francisation, et "eau" une graphie correspondant à "ew" (ev moderne) tout comme Landerneau est pour Landernew | 29 |
Confort-Meilars | Koñforzh-Meilar | Il s'agit de deux bourgs distincts. Koñforzh est l'évolution du mot Confort (dans le sens de Réconfort), nom de la patronne de l'église (Notre-Dame de Confort). On admet généralement que Meilar est une variante de Melar (nom d'un personnage sanctifié qui | 29 |
Coray | Kore | Anthroponyme (nom de personne) breton probable. | 29 |
Crozon | Kraozon | Aucune explication convaincante n'a encore été trouvée pour ce nom qui est peut-être pré-breton. | 29 |
Daoulas | Daoulaz | Formé du mot "daou" (deux) et du mot "glaz" (cours d'eau), c'est-à-dire le lieux des deux cours d'eau. Le "g" de glaz a disparu, ce qui est tout à fait normal du fait de la mutation exercée par le mot "daou". Il est à noter que l'on donne parfois le nom d | 29 |
Dinéault | Dineol | Du mot "din" (hauteur fortifiée) et ce qui semble bien être le mot "heol" (soleil). Cela pourrait faire référence au culte solaire pratiqué sur le Menez-C'homm (Ménez-Hom). | 29 |
Dirinon | Dirinonn | L'élément "diri" est généralement présenté comme étant le pluriel du mot "derv" (chênes). On notera que l'ancien territoire de Dirinon jouxtait celui de Ploudiry où ce même élément apparaît. Nonn est le nom de la patronne de la paroisse, mère de saint Div | 29 |
Douarnenez | Douarnenez | L'explication la plus commune que l'on donne est celle de "douar an enez" (la terre de l'île), parce que le secteur dépendait du prieuré qui était installé sur l'île Tutouarn (de nos jours île Tristan). Cette dénomination est plus proche de la langue parl | 29 |
Édern | Edern | Anthroponyme (nom de personne) employé seul. Il est courant en toponymie bretonne, par exemple Lannedern, Plouedern, Keredern... | 29 |
Elliant | Eliant | Il s'agit d'un anthroponyme (nom de personne) que l'on a rapproché du nom gallois Elian, mais en breton le "t" est sincère (et se prononce dans les dérivés, Eliantiz, "les Elliantais", par exemple). L'élément el- se rencontre souvent dans les anthroponyme | 29 |
Ergué-Gabéric | an Erge-Vras | Ergué est formé de "ar" (devant, face à) et "kae" (talus, levée de terre), désigne un lieu défensif retranché. Kaberig (muté régulièrement en Gaberig) est probablement un anthroponyme. En breton, on dit "Le Grand Erge" (comme en français local d'ailleurs) | 29 |
Esquibien | an Eskevien | Une étymologie tenace voudrait y voir le pluriel breton de "eskob" (évêque). Outre qu'il n'y a aucun lien entre ce lieu et des évêques, la prononciation locale est Eskevien (et non Eskibien). Ce mot désigne en fait des écueils, des rochers, des brisants. | 29 |
Fouesnant | Fouen | Ce nom n'a pas trouvé encore de signification satisfaisante. Il semble probable néanmoins que la deuxième partie soit "nant", qui veut dire vallée. Le "s" de la forme officielle française n'a aucune valeur. Pour "foue" on a proposé "champignons", mais cel | 29 |
Garlan | Garlann | De "gar" (petit), et "lann". Ce nom s'oppose probablement à "lanmeur" (la grande "lann"). | 29 |
Gouesnach | Gouenac'h | Evolution d'un mot formé de "gou" (sous) + manac'h (moine), c'est-à-dire une terre sous la juridiction de moines. Ce nom explique également Gomenec'h (en Trégor) et d'autres encore. | 29 |
Gouesnou | Gouenoù | Anthroponyme employé seul, alors que d'après les formes anciennes, l'élément "Lann" le préfixait. Ce nom, qui est celui du saint local, se décompose en "gouez" (cri de guerre) et "gnaou" (connu, manifeste). | 29 |
Gouézec | Gouezeg | Semble être un anthroponyme employé seul. Nom "gouez" (cri de guerre) + terminaison intensive -eg. | 29 |
Goulien | Goulien | Anthroponyme (saint personnage) identique à Goulc'hen/Goulven (comparer la forme Derien/Derc'hen pour Saint-Derrien/Sant-Derc'hen). | 29 |
Goulven | Goulc'hen | Nom d'homme (anthroponyme), forme locale d'un nom identique quant à l'origine qu'est Goulien (voir ce nom). | 29 |
Gourlizon | Gourlizon | Anthroponyme breton. Formé d'un préfixe très courant gour- signifiant "super" et d'un deuxième élément "leiz" puis d'une terminaison -an/-on. | 29 |
Guengat | Gwengad | Nom d'homme breton ancien, formé de "gwenn" (blanc, bienheureux, sacré" et "kad" (combat). | 29 |
Guerlesquin | Gwerliskin | Formé du mot "gwern" (aulnaie, marécage, lieu humide...) + un anthroponyme dont on n'est pas sûr de la forme initiale. | 29 |
Guiclan | Gwiglann | Formé de "gwig" et de "lann". | 29 |
Guilers | Gwiler-Leon | Il s'agit de l'évolution bretonne d'un mot latin villare qui désignait un grand domaine foncier remontant à la période gallo-romaine. Le "s" final est parasite. | 29 |
Guiler-sur-Goyen | Gwiler-Kerne | Il s'agit de l'évolution bretonne d'un mot latin villare qui désignait un grand domaine foncier remontant à la période gallo-romaine. Le nom de la rivière Goyen a été ajouté pour différencier la commune de celle de Guilers près de Brest. | 29 |
Guilligomarc'h | Gwelegouarc'h | Du breton "gwele" (= lit, mais avec le sens de "clan"; ceux qui sont du même lit) et d'un anthroponyme qui veut "cheval supérieur", ou alors de "koualc'h" (salut). | 29 |
Guilvinec | ar Gelveneg | Pour L. Fleuriot il s'agit du mot Gelvineg qui veut dire "en forme de bec, de rostre", il s'agit donc d'un nom descriptif d'un paysage côtier. Il existe un toponyme analogue à Plogoff (Beg ar Golvinog -- pour la variante Gelveneg/Golvinog, voir le toponym | 29 |
Guimaëc | Gwimaeg | De "gwig" + Maeg, un anthroponyme courant en toponymie bretonne. | 29 |
Guimiliau | Gwimilio | Formé de "gwig" + "Miliav", pour ce dernier nom, voir Ploumilliau. | 29 |
Guipavas | Gwipavaz | De "gwig" + "Bavaz", un anthroponyme peu connu. Certaines formes anciennes indique que l'on utilisait également la forme *Plouavaz, qui correspondait à l'ensemble du territoire, alors que le gwig désigne le centre. | 29 |
Guipronvel | Gwiproñvel | Formé de "gwig" + anthroponyme breton Broc'hvael (qui a évolué en Broñv(a)el, le "p" du nom de la commune étant le résultat phonétique du "g/k" final de "gwig" au contact "b" de Broc'hvael. | 29 |
Guissény | Gwiseni | Formé de "gwig" + Seni, nom de personne (on retrouve ce nom dans Trézény). Il existe un saint de ce nom. | 29 |
Hanvec | Hañveg | Formé de "hañv" (été) et du suffixe intensif -eg. Cela désigne un lieu où l'on passe l'été (par exemple pour faire paître les animaux). | 29 |
Henvic | Henvig | Formé de "hen" (ancien) et de "gwig". | 29 |
Hôpital-Camfrout | an Ospital | Le mot Ospital (= Hôpital) fait référence aux moines hospitaliers qui y avaient un établissement. Le mot "kamfroud" qui y est adjoint pour le différencier des autres noms "Ospital" désigne le cours d'eau qui y passe, formé du mot "froud" (torrent, cours d | 29 |
Huelgoat | an Uhelgoad | Formé du mot "uhel" (haut) et "koad" (bois). | 29 |
Île de Batz | Enez-Vaz | Tout comme le nom de "Batz-sur-Mer", le nom de cette île n'a reçu aucune explication convaincante. | 29 |
Île-de-Sein | Enez-Sun | Malgré les apparences, la forme bretonne et la forme française sont deux noms différents à l'origine: La forme bretonne "Sun" est une contraction de "Sizun" (cette dernière prononciation est attestée en Léon) que l'on rencontre dans le nom du Cap-Sizun. C | 29 |
Île-Molène | Molenez | Le second terme est "enez" (île). Le premier terme est "moel" (réduit à "mol") qui veut dire "butte, tas, colline..." Il existe d'autres Molenez en Bretagne. On retrouve ce mot "moel" dans Kergrist-Moelou. Les mots français "meule", "mulon" (dans le sens | 29 |
Île-Tudy | Enez-Tudi | "Tudi" est une des formes du nom Tudwal (patron du Trégor et de plusieurs paroisses de Cornouaille). L'île se trouve en face de Loctudy qui renferme le même nom. | 29 |
Irvillac | Irvilhag | D'après la forme du nom, on pense qu'il s'agit d'un nom d'origine gallo-romaine (à partir d'un nom *Armilius non-attesté). Il a été également proposé d'y voir un nom d'origine bretonne: Ervil (sainte qui a donné son nom à Llanerfyl au pays de Galles) + te | 29 |
Kergloff | Kerglof | "Kêr" + un nom (anthroponyme) Klof. | 29 |
Kerlaz | Kerlaz | Formé de "kêr" + un élément qui pourrait être le même que celui de la commune de Laz. Les formes anciennes manquent pour se faire une idée exacte. Au vu de la graphie "Kerlaz", in semble exclu d'y voir le mot "glas" (bleu, vert...). Le mot "kêr" pourrait | 29 |
Kerlouan | Kerlouan | "Kêr" + l'anthroponyme "Louan" que l'on recontre également dans le nom de Louannec. On peut également rapprocher ce nom de celui de (Poul)Laouen. | 29 |
Kernouës | Kernouez | "Kêr" + mot "nouez" que certains rapprochent du breton "naoz" ou "naouez" (écoulement, lit de cours d'eau). Les formes anciennes tendent à contredire cette explication. Le nom serait plutôt à rapprocher de celui de Lanouée (voir ce nom). | 29 |
Kersaint-Plabennec | Kersent-Plabenneg | Probablement rien à voir avec "saint" (lieu consacré, lieu saint), car en breton on prononce "Sent" et non *Sant. Il pourrait provenir du latin Segontivum (aujourd'hui Caernarfon au pays de Galles), en référence aux troupes bretonnes (venant d'outre-manch | 29 |
La Feuillée | ar Fouilhez | Nom d'origine romane, à partir du mot désignant un lieu feuillu. | 29 |
La Forest-Landerneau | ar Forest-Landerne | Le mot "Forest" désigne une surface boisée sous juridiction spéciale, sous administration d'un seigneur. Le nom de Landerneau a été ajouté pour marquer la différence d'avec la Forest-Fouesnant. | 29 |
La Forêt-Fouesnant | ar Forest-Fouenant | Le mot "Forest" désigne une surface boisée sous juridiction spéciale, sous administration d'un seigneur. Le territoire faisait partie auparavant de Fouesnant, d'où le terme attaché à son nom pour le différencier d'avec celui de la Forest-Landerneau. | 29 |
La Martyre | ar Merzher-Salaun | "Merzher" en toponymie désigne un cimetière. Le nom de Salaun est le plus souvent associé au roi breton Salomon qui y aurait été assassiné, mais plusieurs autres lieux revendiquent ou pourrait revendiquer ce haut-lieu de l'histoire bretonne, par ailleurs | 29 |
La Roche-Maurice | ar Roc'h-Morvan | Roc'h (= Roche) désigne un lieu défensif de l'époque féodale. Morvan était le nom du vicomte du Faou qui le fit construire. La forme française "Maurice" n'est qu'une francisation abusive due à une vague ressemblance. Le breton a gardé la forme originale. | 29 |
Lampaul-Guimiliau | Lambaol-Gwimilio | "Lann" (sens d'établissement religieux du haut moyen-âge) + Paol, fondateur du Léon. Le second terme indique de quel territoire la paroisse a été érigée pour la différencier des autres Lambaol (le "n" a évolué en "m" sous l'influence du "b"). | 29 |
Lampaul-Plouarzel | Lambaol-Blouarzhel | "Lann" (sens d'établissement religieux du haut moyen-âge) + Paol, fondateur du Léon. Le second terme indique de quel territoire la paroisse a été érigée pour la différencier des autres Lambaol (le "n" a évolué en "m" sous l'influence du "b"). | 29 |
Lampaul-Ploudalmézeau | Lambaol-Gwitalmeze | "Lann" (sens d'établissement religieux du haut moyen-âge) + Paol, fondateur du Léon. Le second terme indique de quel territoire la paroisse a été érigée pour la différencier des autres Lambaol (le "n" a évolué en "m" sous l'influence du "b"). | 29 |
Lanarvily | Lannarvili | "Lann" (sens d'établissement religieux du haut moyen-âge) + anthroponyme breton inconnu par ailleurs. | 29 |
Landéda | Landeda | "Lann" (avec le sens d'établissement religieux du haut moyen-âge) + un nom Teda, que l'on pense être un anthroponyme, mais qui est inconnu. On reconnaît dans ce nom l'élément "ted" que l'on rencontre dans d'autres noms (comme saint Tedwin, et saint Ted). | 29 |
Landeleau | Landelo | "Lann" (établissement religieux du haut moyen-âge) + Telo, saint connu dans d'autres lieux de Bretagne ainsi qu'en Grande-Bretagne. Il était le beau-frère de Budic, comte de Cornouaille. | 29 |
Landerneau | Landerne | "Lann" (établissement religieux du haut moyen-âge) + anthroponyme Ternev (qui se réduit à Terne localement). Ce nom pourrait être une variante de celui de saint Ternog, qui se fête le 3 octobre. | 29 |
Landévennec | Landevenneg | "Lann" + Tewenneg (anthroponyme formé de "te" (toi), Gwenn + augmentatif -eg). On pense généralement qu'il s'agit du même personnage que Gwennole, ce nom étant également basé sur Gwenn, Tewenneg en serait un hypocoristique, c'est-à-dire une forme familièr | 29 |
Landivisiau | Landivizio | "Lann" (établissement religieux du haut moyen-âge) + un anthroponyme Tewiziav (> te + Gwiziav), personnage présenté comme un saint. La forme parlée "Landi" est fréquente. | 29 |
Landrévarzec | Landrevarzeg | "Lann" (établissement religieux du haut moyen-âge) + trev (établissement civil de la même époque- + Harzheg, un anthroponyme breton de cette époque. | 29 |
Landudal | Landudal | "Lann" + Tudal, qui est l'évolution normale en breton de saint Tudwal (patron du Trégor et de nombreuses églises en Cornouaille). | 29 |
Landudec | Landudeg | "Lann" + Tudeg, qui pourrait être une des nombreuses formes du nom Tudwal (patron du Trégor). | 29 |
Landunvez | Landunvez | "Lann" + Tunvez, ur sainte femme bretonne. | 29 |
Langolen | Langolen | "Lann" (sens d'établissement religieux du haut moyen-âge) + anthroponyme Kolen. | 29 |
Lanhouarneau | Lanhouarne | "Lann" (sens d'établissement religieux du haut moyen-âge) + anthroponyme Houarnev, qui n'est autre qu'une forme originelle du nom de saint Hervé. | 29 |
Lanildut | Lannildud | "Lann" (sens d'établissement religieux) + Ildud, un des sens les plus connus du haut moyen âge breton. | 29 |
Lanmeur | Lanneur | "Lann" (sens d'établissement religieux) + meur (grand, imposant). | 29 |
Lannéanou | Lanneanoù | "Lann" (sens établissement religieux) + pluriel de "lean" (religieuse, moniale). | 29 |
Lannédern | Lannedern | "Lann" + Edern, un anthroponyme breton très connu que l'on rencontre également dans Plouedern, et dans le nom de la commune d'Edern. | 29 |
Lanneuffret | Lanneured | "Lann" (sens de "établissement religieux") + un anthroponyme, *Gwevvred (Gwevred), que l'on retrouve aussi dans Locqueffret. | 29 |
Lannilis | Lanniliz | "Lann" + "iliz" (= église). Il s'agit d'un lieu de culte qui supplanta un autre centre cultuel, celui de Ploudiner, qui disparut comme paroisse. | 29 |
Lanrivoaré | Lañriware | "Lann" + Riware, un anthroponyme, basé sur "ri" (roi). Il pourrait s'agir d'un personnage de la famille de saint Hervé. | 29 |
Lanvéoc | Lañveog | "Lann" + Maeog, un anthroponyme courant en toponymie bretonne. | 29 |
Laz | Laz | Signification peut assurée. On a proposé (F. Gourvil) le mot "lazh" (= bâton, perche). | 29 |
Le Cloître-Pleyben | Kloastr-Pleiben | Établissement monastique, auquel on a ajouté le nom de Pleyben (ancienne paroisse mère) pour déterminer le lieux par rapport aux autres "Cloître", celui du Cloître-Saint-Thégonnec en premier lieu. | 29 |
Le Cloître-Saint-Thégonnec | ar C'hloastr-Plourin | Établissement monastique qui relevait de l'abbaye du Relecq. Il s'agit d'un démembrement de Plourin-lès-Morlaix, d'où son appellation bretonne. L'ajout de Saint-Thégonnec est récent vient du fait que la commune fait partie du canton de Saint-Thégonnec, ma | 29 |
Le Conquet | Konk-Leon | Du breton "konk" (coin, recoin, anse), puis le mot Leon pour différencier d'avec Konk-Kernev (le konk de Cornouaille = Concarneau). La forme française est affublée d'un "-et" diminutif français (Concarneau étant alors le "grand konk"). | 29 |
Le Drennec | an Dreneg | Formé de l'élément "draen" (épine) + du suffixe intensif -eg, le tout donnant le sens de "lieu à épineux". | 29 |
Le Faou | ar Faou | Plusieurs étymologies ont été proposées. Le mot "faou" veut dire "hêtres". Mais le mot peut également provenir du mot "paou" (territoire qui est un échelon inférieur à la "bro") sous une forme mutée "faou" comme il apparaît dans le nom de Plonévez-du-Faou | 29 |
Le Folgoët | ar Folgoad | Formé du mot "foll" (feuilles, que l'on retrouve dans le breton "follenn", feuille de papier), et "koad" (bois), bonc "bois de feuillus", "bois folié". Le thème du "fou du bois" (avec le breton "foll" = fou) s'est greffé sur ce nom. | 29 |
Le Juch | ar Yeuc'h | "Yeuc'h" est la prononciation locale de ce qui est "yuc'h" ou "yoc'h" ailleurs, et qui veut dire "tas, monceau", d'après la forme qu'a la butte où se dressait le château. La prononciation française "juk" est bizarre car le "j" des formes anciennes avait s | 29 |
Le Ponthou | ar Pontoù | Il s'agit du pluriel de "pont" (pont). | 29 |
Le Relecq-Kerhuon | ar Releg-Kerhuon | "Releg" a le sens de "relique" en breton. En toponymie il a surtout le sens de "cimetière". Kerhuon, quant à lui, est formé de "kêr" (sens premier ici: château, résidence) et Huon, anthroponyme. La commune était surtout connue à l'extérieur par son villag | 29 |
Le Tréhou | an Treoù-Leon | Pluriel du mot "trev". | 29 |
Le Trévoux | an Treoù-Kernev | Pluriel du mot "Trev". Le "x" final est parasite. | 29 |
Lennon | Lennon | La prononciation qui donne l'accent sur "e" rend le nom difficile à expliquer. Il pourrait s'agir d'un nom descriptif à partir de "lein" (sommet) et "(n)onn" (cours d'eau). Le site étant une hauteur au-dessus du confluent de l'Aulne et du Gwanez. | 29 |
Lesneven | Lesneven | "Lez" (cour seigneuriale), nom remontant au haut moyen-âge, et un nom "Neñven" (basé sur "neñv", cieux) (on entend encore régulièrement cette nasalisation dans les formes parlées). Une étymologie pour le nom Even (un comte) ne résiste pas à l'analyse. C'e | 29 |
Leuhan | Leuc'han | Formé du mot "lo(u)c'h" (lac, étang) + le diminutif "an". Il y a eu une évolution phonétique dans le nom. | 29 |
Loc-Brévalaire | Loprevaler | "Log" + Brewalaer, un saint personnage (parfois remplacé par saint Brandan). La forme officielle est très étymologique, la forme bretonne beaucoup plus proche de la prononciation. | 29 |
Loc-Eguiner | Logeginer-Plouziri | "Log" + Eginer, un saint personnage dont on ne sait pas grand-chose. L'ajout Ploudiry est utilisé (mais pas dans la forme officielle) pour le différencier de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec. Il s'agit d'ailleurs d'un démembrement de Ploudiry. Localement on di | 29 |
Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec | Logeginer-Sant-Tegoneg | "Log" + Eginer, un saint personnage dont on ne sait pas grand chose. L'ajout "Saint-Thégonnec" sert à le différencier de Loc-Eguiner-Ploudiry, bien qu'il soit un démembrement de Plounéour-Ménez et non de Saint-Thégonnec. Localement on dit "Log" tout court | 29 |
Locmaria-Berrien | Lokmaria-Berrien | Log + Maria, la mère du Christ. Berrien, dont Locmaria est une ancienne subdivision, est ajouté au nom pour le différencier des autres Locmaria bretons, nom très courant. | 29 |
Locmaria-Plouzané | Lokmaria-Plouzane | "Log" + Maria, la vierge Marie. Il a été ajouté Plouzané pour différencier des nombreux autres Lokmaria. Il s'agit d'ailleurs d'un démembrement de Plouzané. Les formes anciennes donnent *Lokmaria-Lanveaneg. | 29 |
Locmélar | Lokmelar | "Log" + Melar, un saint personnage (prince qui fut assassiné) | 29 |
Locquénolé | Lokenole | De "Log" + Gwennole (saint breton bien connu). | 29 |
Locquirec | Lokireg | Formé de "Log" et de "Gireg", nom d'un saint que l'on retrouve dans Perros-Guirec. | 29 |
Locronan | Lokorn | Formé de "Log" et de "Ronan", nom d'un saint personnage. La forme bretonne Lokorn est une forme écourtée de ce même nom, et n'a rien à voir avec "korn" (corne). | 29 |
Loctudy | Loktudi | "Log" + Tudi, un nom de saint. Ce nom pourrait être une forme du nom Tudwal (patron du Trégor). | 29 |
Locunolé | Lokunole | De "Log" + "Gwennole", un saint breton bien connu. | 29 |
Logonna-Daoulas | Logonna-Daoulaz | "Log" + un anthroponyme Onna dont on ne sait rien. (Le patron de la paroisse est lui St Monna par analogie, mais impossible phonétiquement). Le mot Daoulas est ajouté pour différencier de Logonna-Kimerc'h (de nos jours en Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h). | 29 |
Lopérec | Lopereg | "Log" + Pereg, personnage qui a le statut de saint (il est également le 3e patron de la Cornouailles britannique). | 29 |
Loperhet | Loperc'hed | "Log" + Berc'hed (= Brigitte), patronne de l'Irlande. | 29 |
Loqueffret | Lokeored | Formé du mot "Log" + un anthroponyme breton *Gwevvred. | 29 |
Lothey | Lotei | "Log" + Dei, un anthroponyme qui a été élevé au rang de saint (il est le saint patron de la paroisse). La paroisse primitive avait pour centre Landremel. | 29 |
Mahalon | Mahalon | Il s'agit d'un anthroponyme utilisé seul. | 29 |
Melgven | Mêlwenn | Tout le monde semble d'accord pour voir dans le second élément le mot "gwenn" (blanc, pur, béni, sacré...), il semble s'agir d'un anthroponyme seul formé avec "mael" (prince, chef) en première partie ou alors mel (élément que l'on trouve aussi dans les no | 29 |
Mellac | Mellag | Il semble que l'on ait affaire ici à un nom d'origine gauloise ou gallo-romaine à l'origine, avec l'élément "mell" (colline arrondie, penser aussi au breton "mell" (ballon) qui rappelle la forme) + la terminaison -ag (qui correspond au breton -eg). | 29 |
Mespaul | Mespaol | De "maez" (campagne, champagne) + Paol, qui fait référence à saint Pol, fondateur de l'évêché de Léon, la commune se trouvant non loin de St Pol de Léon. | 29 |
Milizac | Milizag | L'origine de ce lieu est gallo-romaine. B. Tanguy y voit le correspondant au breton "milis" (doux), plus la terminaison -ag (qui correspond au breton -eg). | 29 |
Moëlan-sur-Mer | Molan | Soit un anthroponyme breton utilisé seul (hypothèse avancée par B. Tanguy); ou alors il pourrait s'agir de l'évolution bretonne d'un ancien gaulois "mediolanon" (terre du milieu, sens sacral), cf. Meslan. | 29 |
Morlaix | Montroulez | D'une forme latine ou française "Monte Relaxo" ou "Mont Releys" qui veut dire "mont délaissé". La forme bretonne est plus proche de l'original. | 29 |
Motreff | Motrev | On explique généralement ce nom par un composé de "moc'h" (cochon(s)) et "Trev" (établissement civil du haut moyen-âge), ici placé, exceptionnellement, en seconde position. | 29 |
Névez | Nevez | "Nevez" veut dire "nouveau". Il pourrait s'agir d'une nouvelle "plouev", auquel cas elle serait le démembrement de Melgven. Certains auteurs avancent plutôt une explication par "terre nouvellement défrichée". | 29 |
Ouessant | Enez-Eusa | Ce nom veut dire "la plus élevée", c'est-à-dire "la plus extrême". Il s'agit d'un nom celte pré-breton. | 29 |
Pencran | Penn-ar-C'hrann | Formé de "penn" (tête, bout, extrémité), et "krann" (racines, troncs, bois, arbres), mot que l'on retrouve dans "Koad ar C'hrannoù" non loin. On a proposé de voir dans le nom du château "Chef du Bois" la traduction française de ce nom. Pourtant ce château | 29 |
Penmarch | Penmarc'h | De "penn" (tête) et "marc'h" (cheval). Il s'agit de l'équivalent en breton du "Cap Caval" gallo-roman, nom qui a longtemps perduré pour toute la région qui correspond pour une large part au Pays bigouden. Il s'agit du nom de la pointe sud-ouest de la Corn | 29 |
Peumérit | Purid | Mot d'origine latine, qui veut dire "pommeraie". | 29 |
Plabennec | Plabenneg | "Plouev" + le nom "Abenneg" dont on ne sait rien. Faute de mieux on pense qu'il s'agit d'un anthroponyme. | 29 |
Pleuven | Pluwenn | Formé de "Plouev" et Gwenn (blanc, pur, béni), peut-être un anthroponyme dans ce cas. | 29 |
Pleyben | Pleiben | De "'plouev" + d'un nom, vraisemblablement anthroponyme, *Iben, dont on ne sait rien. | 29 |
Pleyber-Christ | Pleiber-Krist | "Plouev" + anthroponyme Iber que l'on pense être le même que celui qui se trouve dans le nom de la commune de Lannebert (Lann + Eber) dans le Goëllo. On ne sait rien de ce personnage. Autrefois on ajoutait "Riwod" (sous diverses graphies), nom d'un seigne | 29 |
Plobannalec-Lesconil | Pornaleg | De "Plouev" + "Banaleg", qui veut dire "genêtaie". Lesconil pour sa part est formé de "lez" + un anthroponyme probable Konil basé sur "kon" très présent dans les anthroponymes bretons anciens (mais B. Tanguy y voit une métathèse d'un nom *Koulin) | 29 |
Ploéven | Ploeven | De "Plouev" + Even, nom de personnage dont on ne sait pas grand-chose. | 29 |
Plogastel-Saint-Germain | Plogastell-Sant-Jermen | "Plouev" + "kastell" (château). Ce mot ayant dans les noms de lieux bretons le sens de lieu défensif (souvent remontant à la période gallo-romaine et défendu par des soldats britto-romains durant le Bas-Empire). Saint-Germain a été ajoutée pour différenci | 29 |
Plogoff | Plougoñ | "Plouev" + "Koñv" (le "ff" de l'orthographe officielle représente en fait une nasalisation du "o" précédent, selon les règles de l'orthographe du moyen-breton). Il s'agit d'un anthroponyme. | 29 |
Plogonnec | Plogoneg | "Plouev" + Koneg (anthroponyme, que l'on présente généralement comme un saint personnage). On retrouve ce nom dans "Saint-Connec" et "Saint-Thégonnec". | 29 |
Plomelin | Ploveilh | De "Plouev" + anthroponyme "Merin" (qui a évolué en "melin") puis en "meilh" en breton sous l'influence du mot "melin" (devenu "meilh" en Cornouaille) qui veut dire "moulin". | 29 |
Plomeur | Ploveur | "Plouev" + "meur" (grand). Il s'agit d'un forme savante, ce "m" ayant évolué depuis longtemps en "(ñ)v" puis "Ø" dans la prononciation traditionnelle. | 29 |
Plomodiern | Ploudiern | "Plouev" + Modiern (anthroponyme breton formé de 'tiern', chef, prince, dirigeant, en deuxième partie, et peut-être 'mav', jeune garçon, serviteur, en première partie, en forme réduite). | 29 |
Plonéis | Ploneiz | "Plouev" + "Neiz(h)" qui est un anthroponyme, courant dans les noms de lieux anciens, mais dont on ne sait pas grand-chose sur l'origine. | 29 |
Plonéour-Lanvern | Ploneour-Lanwern | "Plouev" + Eneour (un anthroponyme) + "Lanwern" (qui est autre nom de lieu de la commune, pour la différencier de Plouénour-Ménez, et Plonéour-Tréz. Lanwern est formé de "Lann" + "gwern" (aulnes, marais). | 29 |
Plonévez-du-Faou | Plonevez-ar-Faou | "Plouev" + "nevez" (nouveau, neuf). Il s'agit du démembrement de la plouev de Plouyé. La mention "Faou" qui permet de la distinguer des autres "Plounevez" est une forme mutée du mot "paou" (un échelon dans la division territoriale), ce paou étant le Poher | 29 |
Plonévez-Porzay | Plonevez-Porzhe | "Plouev" + "nevez" (nouveau, neuf). Il s'agit d'une nouvelle plouev née du démembrement de celle de Ploéven. Pour la différencier des autres nouvelles plouevioù (et principalement celle de Plonévez-du-Faou) on lui adjoint le nom du territoire où elle se s | 29 |
Plouarzel | Plouarzhel | De "Plouev" + anthroponyme Arzhel (de dernier provenant de "arzh", ours, et "mael", prince) | 29 |
Ploudalmézeau | Gwitalmeze | "Plouev" + un nom (Talmezev) dont la signification est discutée. Certains auteurs y voient le nom d'une peuplade ou d'un groupe basé sur le terme "talm" (fronde), d'autres y voient un nom descriptif. La forme bretonne actuelle est basée sur "gwig" qui dés | 29 |
Ploudaniel | Plouzeniel | "Plouev" + anthrononyme Deniel (régulièrement francisée en Daniel). Les avis divergent sur la qualité de ce personnage. Le nom "Deniel" existe dans des familles régnantes de Bretagne. | 29 |
Ploudiry | Plouziri | "Plouev" + le mot "Diri" (qui mute régulièrement en ziri après le mot plouev). Ce mot "diri" est généralement donné comme voulant dire "chênes". Ce mot se retrouve dans celui de la commune voisine de Dirinonn. Certains y voient plutôt un pluriel rare de " | 29 |
Plouédern | Plouedern | "Plouev" + Edern, un anthroponyme courant en toponymie bretonne, que l'on retrouve par exemple dans Lannedern, Edern, Keredern... | 29 |
Plouégat-Guérand | Plegad-Gwerann | De "Plouev" + un anthroponyme breton que l'on retrouve dans Plouégat-Guerrand et Plouagat. Ces 3 communes se trouvent toutes en Trégor. Le nom du personnage est formé avec "kad" (combat). La deuxième partie du nom vient du nom d'une seigneurie locale, pou | 29 |
Plouégat-Moysan | Plegad-Moezan | De "Plouev" + un anthroponyme breton que l'on retrouve dans Plouégat-Guerrand et Plouégat-Moysan. Ces 3 communes se trouvent toutes en Trégor. Le nom du personnage est formé avec "kad" (combat). Le nom de Moezan a été ajouté pour la différencier de Plouég | 29 |
Plouénan | Plouenan | "Plouev" + un nom qui serait *Menoen. On ne sait rien de ce nom. Il y a de bonnes chances que cela soit un anthroponyme. Peut-être le même que celui qui a donné le nom de Plévenon. | 29 |
Plouescat | Ploueskad | "Plouev" + un anthroponyme qui, d'après les formes anciennes, serait *Reskad (dans ce mot apparaîtrait le mot "kad", combat). | 29 |
Plouezoc'h | Plouezoc'h | De "Plouev" + un nom basé sur "hez" (= paix). On peut rapprocher les noms de Plouëc, Plouézec, Plœuc, et Pleugriffet. Il est bon de noter que "hez" peut également avoir le sens dérivé de "tertre, tumulus", voire même de "autre monde". Dans ce cas, cela po | 29 |
Plougar | Gwikar | "Plouev" + "Kar", possible anthroponyme "Kar" (parent, ami, être cher). La forme bretonne fait référence au bourg (gwig), alors que la forme officielle utilisée an français fait référence à l'ensemble du territoire. | 29 |
Plougasnou | Plouganoù | "Plouev" + Kanoù, un anthroponyme formé de "kad" (combat) et "gnaou" (connaissance, renom). | 29 |
Plougastel-Daoulas | Plougastell-Daoulaz | "Plouev" + "kastell" (château). Ce mot ayant dans les noms de lieux bretons le sens de lieu défensif (souvent remontant à la période gallo-romaine et défendu par des soldats britto-romains durant le Bas-Empire). Daoulas a été ajoutée pour différencier d'a | 29 |
Plougonvelin | Plougonvelen | "Plouev" + anthroponyme ancien breton Konvelen. | 29 |
Plougoulm | Plougouloum | "Plouev" + anthroponyme "Kouloum" (ou "koulm"), qui veut dire "colombe". | 29 |
Plouguerneau | Plougerne | "Plouev" + Kernev. Ce dernier nom veut dire "Cornouaille". | 29 |
Plouguin | Plougin | "Plouev" + un terme, qui d'après les formes anciennes est "ken" (beau) qui a évolué en kin (et "gin" avec la mutation consonnantique initiale). C'est un élément que l'on retrouve dans les anthroponymes bretons, par exemple le comte de Cornouaille "Alan Ca | 29 |
Plouhinec | Ploeneg | "Plouev" + une forme évolué de "ezhineg" qui veut dire "endroit à ajoncs". | 29 |
Plouider | Plouider | "Plouev" + un anthroponyme qui semble être Ider. | 29 |
Plouigneau | Plouigno | "Plouev" + anthroponyme Yuniaw (certains y voient plutôt le nom Gwiniaw). | 29 |
Ploumoguer | Plonger | De "Plouev" + "moger" (murailles, ruines datant de la période romaine). La forme officielle est archaïque, l'évolution bretonne est normale. | 29 |
Plounéour-Ménez | Plouneour-Menez | "Plouev" + Eneour (un anthroponyme) + "Menez" (= montagne), pour la différencier de Plouénour-Tréz, et Plonéour-Lanvern. | 29 |
Plounéour-Trez | Plouneour-Traezh | "Plouev" + Eneour (un anthroponyme) + "Traezh" (= grève, celle de Goulven), pour la différencier de Plouénour-Ménez, et Plonéour-Lanvern. | 29 |
Plounéventer | Gwineventer | "Plouev" + Neventer (un anthroponyme). La forme bretonne utilise le terme "gwig" au lieu de "plouev". | 29 |
Plounévézel | Plonevell | Plusieurs étymologies ont été proposées, mais la plus évidente semble être une formation : "Plouev" + "nevez" (nouveau) + terminaison "el". Il s'agirait d'un démembrement de Poullaouen. | 29 |
Plounévez-Lochrist | Gwinevez | "Plouev" + nevez (nouveau). Il s'agit d'un démembrement de Plouider. On ajoute Lokrist, un lieu-dit de la commune, pour différencier des autres Plounevez. La forme bretonne utilise "gwig" au lieu de "plouev". | 29 |
Plourin | Plourin-Gwitalmeze | Formé de plouev + d'un anthroponyme "Rin". Ce nom est identique à Plérin (près de St-Brieuc) et Plourin-lès-Morlaix (Trégor). | 29 |
Plourin-lès-Morlaix | Plourin-Montroulez | Formé de plouev + d'un anthroponyme "Rin". Ce nom est identique à Plourin-Ploudalmézeau (Léon) et Plerin (près de St-Brieuc). | 29 |
Plouvien | Plouvien | "Plouev" + un anthroponyme qui pourrait être "Gwien", sans que l'on puisse être catégorique, le toponyme "Gwigien" (formé de "gwig" + le second élément de "Plouvien" )ne s'intègre pas bien à cette proposition. | 29 |
Plouvorn | Plouvorn | "Plouev" + anthroponyme breton que l'on peut reconstituer, selon les formes anciennes, en Maorn. On ne sait rien de ce personnage. | 29 |
Plouyé | Plouie | "Plouev" + anthroponyme Ie (nom d'une sainte en Cornouailles britannique). | 29 |
Plouzané | Plouzane | "Plouev" + anthroponyme breton "Sane", considéré comme un saint et dont la légende est connue. Il existe par exemple une fontaine à son nom "Feunteun sant Sane". | 29 |
Plouzévédé | Gwitevede | "Plouev" + un nom (que l'on pense être un anthroponyme breton) Devede, inconnu par ailleurs. En breton, c'est le nom du bourg (gwig + Devede) qui a prévalu. | 29 |
Plovan | Plovan | "Plouev" + un nom (probablement anthroponyme) dont on n'est pas sûr de la forme initiale. D'après les formes anciennes cela pourrait être *Ozvan, ou alors *Bozwan (B. Tanguy). | 29 |
Plozévet | Plozeved | "Plouev" + "Deñved" (souvent transcrit Deved bien que la nasalisation soit présente dans la prononciation locale), un anthroponyme, identique à celui d'une peuplade du nord du pays de Galles (aujourd'hui nom d'un comté: le Dyfed). | 29 |
Pluguffan | Pluguen | "Plouev" + un anthroponyme Kuñvan, basé sur "kuñv" (doux) avec un diminutif -an. | 29 |
Pont-Aven | Pont-Aven | Pont sur la rivière "Aven". | 29 |
Pont-Croix | Pontekroaz | La prononciation traditionnelle "Pontekroaz" (avec accent sur le "e") infirme la graphie officielle. S'il s'agit bien de "Pont" (mot identique en breton et en français), il y a bien "kroaz" (dans la deuxième partie du nom), mais préfixé par un terme non é | 29 |
Pont-de-Buis-lès-Quimerch | Pont-ar-Veuzenn-Kimerc'h | Formé de deux anciennes communes. Le premier, Pont-de-Buis, est une traduction du breton. Cette traduction est d'ailleurs bizarre, ce n'est pas un pont fait avec du bois de buis, mais le pont qui est près du lieu-dit ar Veuzenn, ce qui veut dire "étendue | 29 |
Pont-l'Abbé | Pont-'n-Abad | Pont + une traduction du breton "an Abad" (l'abbé). Il s'agit d'un pont possédé par l'abbé de Loctudy. | 29 |
Porspoder | Porspoder | De "porzh" (port) plus un nom qui semble être Poder, ce qui signifie "potier" en breton. | 29 |
Pouldergat | Pouldregad | "Plouev" + un anthroponyme vieux-breton Tergad. La forme "poul-" au lieu de "plou-" provient d'une métathèse. | 29 |
Pouldreuzic | Pouldreuzig | Il s'agit d'une "Plouev" (la forme "poul-" est due à une métathèse (inversion de la place d'un son). Le deuxième élément est obscur et n'a pas encore reçu d'explication satisfaisante. Ce mot "treuzig" pourait être un anthroponyme. | 29 |
Poullan-sur-Mer | Poullann | "Plouev" (sous une forme plou avec métathèse due à l'influence de l'initiale du mot "lann") + "lann". L'ajout "sur mer" est récent et n'a aucune base historique. | 29 |
Poullaouen | Poullaouen | "Plouev" + anthroponyme breton "Laouen", le même que celui que l'on trouve dans Louannec, Kerlouan... La forme "poul-" au lieu de "plou-" provient d'une métathèse (plou > poul-) par l'influence du "l" de Laouen. | 29 |
Primelin | Prevel | Il s'agit d'un anthroponyme vieux-breton employé seul. Nom qui a été rapproché de "Primael" (nom que l'on retrouve dans le nom Primel-Tregastel par exemple). Mais l'évolution différente des prononciations bretonnes de ces deux noms n'est pas sans poser de | 29 |
Quéménéven | Kemeneven | Du breton "Kemened" (mot qui veut dire "section", "démembrement"), et dénote une ancienne division féodale. Plus "Maen", anthroponyme, probablement celui du premier seigneur de ce territoire. Ce nom Maen se retrouve dans d'autres toponymes comme Koad-Maen | 29 |
Querrien | Kerien | Il ne s'agit pas d'un nom en "kêr-", comme déjà la place de l'accent nous l'indique (l'accent est sur la première syllabe). Il s'agit d'un anthroponyme. Il existe un saint Kerien. | 29 |
Quimper | Kemper | "Kemper" veut dire "confluent", celui de l'Odet et du Jed. Autrefois on le désignait sous le nom complet de Kemper-Kaourintin, du nom du saint patron de Quimper et de toute la Cornouaille, dont Quimper est la capitale. | 29 |
Quimperlé | Kemperle | "Kemper" veut dire "confluent" + Ele (du nom d'une des 2 rivières qui s'y jettent = Ellé). | 29 |
Rédené | Redene | Origine obscure. Certains y voir une origine romane, mais sans donner d'explication sur le nom. Il pourrait peut-être s'agir d'un nom celtique à l'origine, qui signifit "pays aux gués" (red = gué). | 29 |
Riec-sur-Bélon | Rieg | Antronoponyme breton que l'on retrouve dans Lanriec (avec "lann") par exemple. Il est basé sur le terme "ri" (roi). | 29 |
Roscanvel | Roskañvel | De "roz" (côteau, flanc de côteau) et un anthroponyme *Kadvael (lui-même formé de "kad" combat et "mael" prince). | 29 |
Roscoff | Rosko | Formé de "roz" (flanc de coteau) plus le nom Gov, qui veut dire forgeron (Goff en moyen-breton). La rencontre du "z" et du "g" a donné le son "sk". | 29 |
Rosnoën | Rosloc'hen | Formé de "roz" (flanc de coteau), plus l'anthroponyme "Loc'hen" (il existe un saint de ce nom). | 29 |
Rosporden | Rosporden | Formé de "roz" (coteau) et de l'anthroponyme ethnique Preden qui veut dire "breton". On retrouve ce nom d'homme Preden gant Trebeurden (formé de Trev + Preden). | 29 |
Saint-Coulitz | Sant-Kouled | Saint Kouled ou Koulid est un saint breton peu connu. | 29 |
Saint-Derrien | Sant-Derc'hen | Le nom se prononce Derc'hen localement. La forme Derien est une forme qui est plutôt en usage hors Léon. | 29 |
Saint-Divy | Sant-Divi | Saint Divi, patron du pays de Galles, a ici supplanté saint Ivi, autre saint bien connu en Bretagne. Le changement a été facilité par la prononciation, en effet, avec la liaison, Sant Ivi se prononce /sandivi/. | 29 |
Saint-Eloy | Sant-Alar | Presque invariablement, le nom Éloy/Éloi "traduit" le breton Alar/Eler (étymologiquement peut-être Halar/Heler au vu de la liaison, on prononce en effet San-Talar). Comme Éloi il est en relation étroite avec le monde des chevaux, des maréchaux-ferrants, d | 29 |
Sainte-Sève | Sant-Seo | Lieu dédié à "Seo" ou "Sev". En breton, c'est le mot "saint" qui est employé et non "Santez" (sainte). Il y a peut-être bien eu substitution. Seva est la sœur de Tudwal selon une des vies de ce dernier. | 29 |
Saint-Évarzec | Sant-Evarzeg | Si l'on en juge par les formes anciennes, il s'agit d'une évolution du nom *Tevrezeg, saint qui aurait son pendant au pays de Galles. | 29 |
Saint-Frégant | Sant-Fregan | Fregan, semble être le même personnage que celui qui se retrouve dans Ploufragan, père de saint Gwennole. | 29 |
Saint-Goazec | Sant-Wazeg | Saint + un nom breton "Gwazeg" que l'on trouve dans d'autres lieux bretons. | 29 |
Saint-Hernin | Sant-Hern | C'est un dérivé de "houarn" (fer), terme fréquent dans les anthroponymes bretons anciens (cf Houarneau). La terminaison -in (qui évolue souvent en -en) se rencontre également régulièrement dans les anthroponymes, par exemple Konvelin, Riwalin... Le nom He | 29 |
Saint-Jean-du-Doigt | Sant-Yann-ar-Biz | L'église recèle un morceau du doigt de saint Jean Baptiste. Ce nom a supplanté l'ancien nom de "Traoñ Meriadeg" (le Val de Meriadeg). | 29 |
Saint-Jean-Trolimon | Sant-Yann-Drolimon | Lieu dédié à saint Jean Baptiste. La deuxième partie du nom est formé de "Trev" + Ruvon, frère de saint Tudwal (ou Tudi). | 29 |
Saint-Martin-des-Champs | Sant-Martin-war-ar-Maez | war-ar-Maez veut dire "à la campagne" (là où il y a des champs ouverts). La forme "Martin" en breton montre que ce n'est pas un nom très ancien, tout du moins en breton. | 29 |
Saint-Méen | Sant-Neven | Nom formé à partir de "neñv" (cieux), nom que l'on retrouve dans celui de Lesneven. Il a été remplacé, comme souvent, par saint Mewen (par une presque homonymie, en effet Mewen donne sant ñveven, puis san(t) neven), et celui-ci par saint Méen. | 29 |
Saint-Nic | Sant-Vig | Lieu consacré à saint Mig, nom que l'on retrouve dans le nom de Plémy (Plouev+Mig). La forme officielle montre une mutation archaïque sant + ñvig, qui évolue généralement en "n". | 29 |
Saint-Pabu | Sant-Pabu | Pabu est un personnage que la religion catholique assimile à saint Tudwal. Il est très fréquent en toponymie bretonne. Il provient du latin "papa" (père, homme d'église). | 29 |
Saint-Pol-de-Léon | Kastell-Paol | De "kastell", lieu défensif utilisé à la fin de la période romaine (souvent par des contingents britto-romains), puis le nom Paol, patron du Léon qui y établit son centre. Le français n'utilise que la forme "Saint-Pol-de-Léon" et laisse de côté ce "Kastel | 29 |
Saint-Renan | Lokournan | De "Log" + "Ronan" (saint irlandais, qui a donné Reunan en breton moderne). La forme française est une francisation du terme "Log" par "saint" (sanctuaire, lieu consacré). La forme bretonne bretonne est due à une métathèse. | 29 |
Saint-Rivoal | Sant-Riwal | Lieu dédié à saint Riwal. Riwal est un nom courant. Il est formé de "ri" (roi) + "gwal" (valeur). Il est honoré en plusieurs lieux de Bretagne. Un Riwal a été roi de Domnonée et premier des émigrés bretons. | 29 |
Saint-Sauveur | an Dre-Nevez | En breton le nom de la commune veut dire "la nouvelle trève" ("Trev" avec son sens nouveau de "subdivision de paroisse"). En effet, il s'agit d'un démembrement de Commana érigé au XVIIe siècle. | 29 |
Saint-Ségal | Sant-Segal | Lieu consacré à saint Ségal, dont on ne sait pour ainsi dire rien. D'après les formes les plus anciennes il s'agirait de "Sengar". | 29 |
Saint-Servais | Sant-Servez-Landivizio | Lieu dédié à saint Servais (Servez en breton). | 29 |
Saint-Thégonnec | Sant-Tegoneg | Le nom de l'église a pris la place de l'ancien nom "Pleiber-Riwal" (issu du partage de la plouev de Pleyber). Tegoneg est formé du préfixe "te" + kon (élevé, ou chien (de guerre)) + terminaison intensive eg. On retrouve ce nom dans Plogonnec. | 29 |
Saint-Thois | Santoz | Contrairement à ce que l'on pourrait croire au vu de la forme officielle, il ne s'agit pas d'un nom en "saint+nom", mais, un peu comme "Santec", du mot "sant" avec une désinence. | 29 |
Saint-Thonan | Sant-Tonan | Lieu dédié à saint Donan. Le "t" initial actuel est dû à la liaison du "t" final de "sant" avec le "d" initial du nom. Pour le sens du nom voir Saint-Donan (en Côtes-d'Armor). | 29 |
Saint-Thurien | Sant-Turian | Evolution assez complexe d'un nom qui a été confondu par la suite avec Ethurien (par exemple à Plounevez-Moëdec: Sant Tourc'han, transcrit "saint Ethurien"). A partir d'un nom que l'on pense être "Gourien/Gourc'hen" (basé sur "gour", homme, héros). | 29 |
Saint-Urbain | Lannurvan | En breton, il ne s'agit pas du mot "saint", mais du mot "lann". Le mot "saint" serait alors à prendre plutôt avec sa valeur de "sanctuaire". Le second terme, Urvan, a été prit pour le nom de saint "Urbain". | 29 |
Saint-Vougay | Sant-Nouga | Il est difficile de discerner la forme authentique de ce personnage. D'après la forme bretonne, on doit s'orienter plutôt vers une forme *Mouga ou *Mougae | 29 |
Saint-Yvi | Sant-Ivi | Lieu consacré à saint Ivi. Saint breton que l'on retrouve souvent en Bretagne (dans Loguivy par exemple). Il a parfois été confondu avec saint Divi (à cause de la liaison). | 29 |
Santec | Santeg | Il ne s'agit pas d'un nom en "saint+nom" (en breton, l'accent est sur le "a", ce qui exclu cette hypothèse). Peut-être un anthroponyme seul basé sur le mot "sant". | 29 |
Scaër | Skaer | Aucune origine satisfaisante n'a encore été trouvée pour ce nom qui désigne une des communes les plus étendues de Bretagne. | 29 |
Scrignac | Skrigneg | Le nom semble être descriptif: lieu pentu, rocheux. | 29 |
Sibiril | Sibirill | Origine du nom peu claire. On y a vu le terme "si" (saline). Une explication par "sez" (siège) est encore plus problématique. On a vu également l'anthroponyme "Peril" dans la seconde partie du nom. Tout cela reste hypothétique. | 29 |
Sizun | Sizun | Etymologie difficile comme celui de son homonyme Kab-Sizun (voir île de Sein). Il est plutôt difficile d'y voir un nom latin Sidonius. Comme pour le Cap Sizun, on pourrait proposer (sous toutes réserves) le sens de "déchiqueté, crêté". Ces crêtes seraient | 29 |
Spézet | Speied | Plutôt que le mot breton "spezad" (= groseilles), peu convaincant, il semblerait plutôt s'agir de l'évolution bretonne, ou de la forme bretonne, du nom d'homme latin "Expectatus" (E. Vallerie). Les formes anciennes donnent un "ot", qui reste en breton dan | 29 |
Taulé | Taole | Ce nom a fait coulé beaucoup d'encre. Certains y voit une évolution romane d'un nom gallo-romain (ce qui implique que le roman aurait perduré dans cette région pendant longtemps) et serait une évolution d'un nom en "tarv" (taureau), c'est l'avis de E. Val | 29 |
Telgruc-sur-Mer | Terrug | Formé de "tel" qui semble être un équivalent de "tal" (front), ici avec le sens de "qui fait front à", et du mot "krug" (monticule, butte), qui peut également avoir le sens de "tumulus". Il pourrait faire également référence au Menez-Hom, dont un des noms | 29 |
Tourch | Tourc'h | Tourc'h veut dire "verrat" en breton. | 29 |
Trébabu | Trebabu | "Trev" + Pabu. Anthroponyme courant en toponymie bretonne, et régulièrement assimilé à (saint) Tudwal. Le nom Pabu est en fait un titre, et vient du latin "papa" (père, chef d'église). | 29 |
Treffiagat | Triagad | "Trev" + Riagad, un anthroponyme basé sur "ri" roi et "kad" combat. Nous trouvons à côté Léchiagat (Lez + Riagad). | 29 |
Tréflaouénan | Trelaouenan | "Trev" + Laouenan. Nom qui est également celui d'un saint. Le nom est basé sur "laouen" (cf Poullaouen par exemple). | 29 |
Tréflévénez | Trelevenez | De "Trev" + "levenez" (anthroponyme) (ce nom veut dire "joie") | 29 |
Tréflez | Trelez | "Trev" + "lez" (cour) | 29 |
Trégarantec | Tregaranteg | De "Trev" + Karanteg (anthroponyme). Il existe une commune de ce nom (Carantec). | 29 |
Trégarvan | Tregarvan | "Trev" + Karvan. Ce nom est pris d'un cours d'eau local. | 29 |
Tréglonou | Treglonoù | "Trev" (établissement civil remontant au haut moyen-êge) + un anthroponyme breton *Gloeznaou. | 29 |
Trégourez | Tregourez | "Trev" (établissement civil remontant au haut moyen âge) + un nom (anthroponyme probablement) non élucidé. Normalement, il devrait remonter à un *Koroes (E. Vallerie) | 29 |
Tréguennec | Tregeneg | Formé de "Trev" (fondation civile remontant au haut moyen-âge) + un anthroponyme basé sur "ken" (beau) + le suffixe augmentatif -eg. | 29 |
Trégunc | Tregon | Contrairement à ce que l'on pourrait penser de prime abord, il ne s'agit pas d'un nom en "Trev" (établissement civil du haut moyen-âge), mais du nom d'une subdivision du haut moyen-âge, un "paou". Mais l'explication est difficile, et la prononciation bret | 29 |
Trémaouézan | Tremaouezan | "Trev" + un anthroponyme Maouezan. | 29 |
Tréméoc | Tremeog | "Trev" + Maeog, un anthroponyme très courant en toponymie bretonne (on le retrouve dans Lanvéoc par exemple). | 29 |
Tréméven | Tremeven-Kemperle | "Trev" + "Meven", un anthroponyme. Il existe un saint personnage de ce nom souvent francisée ou remplacée par saint Méen. | 29 |
Tréogat | Trêgad | "Trev" + un anthroponyme reconstitué comme *Bozgad (*Beuz "victoire" + kad "combat"). Ce personnage est patron de l'église. | 29 |
Tréouergat | Treouergad | Formé de "Trev" (établissement civil remontant au haut moyen-âge) + un anthroponyme vieux-breton *Gouezgad. | 29 |
Trézilidé | Trezilide | Formé de "Trev" (établissement civil remontant au haut moyen-âge) + un nom (anthroponyme peut-être) inconnu. | 29 |
Allineuc | Alineg | Nom d'origine bretonne, mais l'explication par "lineg" (lieu à lin) et surtout avec un supposé article "al" agglutiné (alors que c'était "en" à l'époque du breton dans ce lieu), ne tient guère. Il vaudrait mieux chercher vers un anthroponyme. | 22 |
Andel | Andel | Origine assez obscure. Ce nom est peut-être à rapprocher du nom Tréffendel (trev+endel) en Ille-et-Vilaine. | 22 |
Aucaleuc | Oskaleg | Du breton "oskal" (chardons, devenu "askol" en breton moderne) et de la terminaison -euc (eg moderne), qui marque un lieu riche en..., ici en chardons. | 22 |
Bégard | Bear | Le "d" final est parasite. La forme bretonne "Bear" est la résultante d'un trait du breton trégorrois qui fait disparaître le "g" intervocalique dans la prononciation. C'était un monastère à l'origine. Ce nom est à rapprocher des deux "Baguer" (ancienneme | 22 |
Belle-Isle-en-Terre | Benac'h | La forme bretonne et la forme française sont tout-à-fait différentes. Mais les deux formes proviennent peut-être du même nom, mal interprêté en français; Benisse (1235) donnant Benec'h puis Benac'h en breton (l'évolution -ec'h > -ac'h est classique dans l | 22 |
Berhet | Berc'hed | Il s'agit de la forme bretonne de "Brigitte" (patronne de l'Irlande), à l'église elle a été remplacée par sainte Brigitte de Suède (nommée "Birzidañ" dans la région). | 22 |
Binic | Binig | De "ben" (embouchure) et "Ig" (nom du fleuve qui y débouche). | 22 |
Bobital | Bowidel | Formé de "bod" (résidence, nom qui remonte au haut moyen-êge breton), plus le nom (anthroponyme) Gwidel (nom que l'on retrouve dans le nom de la commune de Guidel). L'évolution dw > b (Bod+Widel) eo connue. C'est une forme ancienne figée Wital qui expliqu | 22 |
Boqueho | Boskazou | De "bod" + Kazoù, un anthroponyme. Le "z" ne se prononce plus, remplacé par un "h" qui est de nos jours muet, aussi bien en breton qu'en français. | 22 |
Bourbriac | Boulvriag | Breton "Bourc'h" (= bourg) + Briag (un saint que l'on retrouve également dans "Saint-Briac". | 22 |
Bourseul | Boursaout | À rapprocher du breton "bour/bor" (protubérance) et le deuxième terme semble être le même que celui de Corseul qui se trouve à moins de 7 km. | 22 |
Bréhand | Brehant-Monkontour | Brehant est, soit un nom descriptif géographique breton (gorge, défilé), soit un nom de personne (Brec'hant alors), ce qui est peut-être plus plausible car il s'agit de paroisses primitives; il existe un Brec'han(t) bien connu dans l'histoire brittonique, | 22 |
Brélidy | Brelidi | Le premier terme "bre" (hauteur, sommet...) ne fait aucune difficulté, et est très courant en toponymie bretonne. Le second terme (lidi), par contre, est beaucoup plus difficile à appréhender même s'il se rencontre ailleurs en Bretagne. On pourrait rappro | 22 |
Bringolo | Brengoloù | De "bren" (colline) + "goloù" (lumière). Toponyme très courant en breton. Peut désigner une hauteur souvent éclairée (par le soleil), ou alors une hauteur où des feux se faisaient régulièrement. | 22 |
Broons | Bronn | Plutôt que le mot breton "bronn" (mamelon), les formes anciennes montrent bien qu'il y a deux voyelles (le "s" final par contre est parasite), et on doit chercher quelque chose comme *Broc'hon ou Brohon (forme de 1125). S'il s'agit d'un nom d'origine gaul | 22 |
Brusvily | Bruzivili | Nom breton. D'après les formes anciennes, c'est un nom "Ivili" qui se trouve en deuxième partie, comme dans Luzivilly (en Plouigneau). Le premiet terme, "blus" à l'origine, est obscur. | 22 |
Bulat-Pestivien | Bulad-Pestivien | Le premier nom est peut-être un anthroponyme (formé de buz, victoire, et gwlad, royaume, principauté). Le deuxième nom est formé de "penn" (tête, chef, bout, source) et un pluriel de "stiv" (source). | 22 |
Calanhel | Kalanel | Il semble qu'il s'agisse d'un anthroponyme (nom de personne) breton, basé sur "kad" (combat), il peut s'agir du même nom que Calan (en Morbihan), plus le mot "her" (qui a évolué ici en hel par assimilation), hardi, audacieux. | 22 |
Camlez | Kamlez | Du breton "kamm" (courbe) et "lez" (cour seigneuriale) | 22 |
Carnoët | Karnoed | A partir du breton "karn" (tas de pierres, tumulus, cairn", plus un suffixe (-oed ou -od) désignant un ensemble. | 22 |
Châtelaudren | Kastellaodren | "kastell" (= château) et Aodren, anthroponyme breton. | 22 |
Collinée | Koedlinez | Du breton "koed" (bois) + Linez, mot obscur. Peut-être s'agit-il d'un anthroponyme, peut-être y trouve-t-on le mot breton "lein" (sommet), on se trouve en effet dans un pays élevé, le "Menez", ce qui veut dire la Montagne. | 22 |
Corlay | Korle | Nom breton. Formé de "kor" (enclos) et de "le" (lieu) (L. Fleuriot). Il s'agit de la dénomination d'un lieu défensif. | 22 |
Corseul | Kersaout | Doit son nom à l'ancienne peuplade gauloise des Corisolites dont il était le centre, et dont le territoire correspondait aux territoires des pays de St Brieuc, St Malo et Dol. Ce nom est celtique. Il est formé de "kor" (troupe, armée), et de "sol" (regard | 22 |
Dinan | Dinan | Din est un nom breton désignant une hauteur fortifiée, avec un diminutif. | 22 |
Dolo | Dolou | Forme plurielle du mot breton "dol", qui veut dire "méandre", et parfois "lieu humide, prairie". | 22 |
Duault | Duaod | Formé du breton "du", noir, et "aod", côte. | 22 |
Évran | Evrann | Evolution bretonne d'un nom d'origine gauloise au départ probablement, avec le mot "rann" (partage), équivalent aux "Ingrande" et variantes du domaine roman, et qui marquaient des frontières entres les nations gauloises, ici entre les Coriosolites et les | 22 |
Gomené | Gouvene | Nom d'origine bretonne. Par manque de formes anciennes, il est assez difficile d'être catégorique à 100%. Cela peut être: — un doublet de Gommenec'h (voir ce nom), donc une dépendance monastique; — le terme "gouvene" qui veut dire juridiction, territoire; | 22 |
Gommenec'h | Gouanac'h | Formé des éléments bretons "gou"' (sous) et "menec'h" (moines), c'est-à-dire une dépendance monastique. Bizarrement, dans la prononciation bretonne on a "manac'h" (moine au singulier et non au pluriel). | 22 |
Gouarec | Gwareg | Le mot breton "gwareg" veut dire "arc". Il s'agit de l'arc décrit par le Blavet (le fleuve). | 22 |
Guingamp | Gwengamp | Formé de "gwenn" (le blanc ou le bien) + "kamp" (probablement un lieu pour les soldats à l'époque romaine). | 22 |
Hémonstoir | Henvoustoer | Formé du breton "hen" (ancien), et "moustoer", chapelle rurale. | 22 |
Hénanbihen | Henant-Bihan | Division de l'ancien territoire de "Henant" (voir l'explication sous "Hénansal"). Auquel on a adjoint le mot breton "bihan" (petit) pour le différencier. | 22 |
Hénansal | Henant-Sal | Née de la dislocation de l'ancienne territoire de Henant. L'étymologie de ce nom est assez discuté. Il présente néanmoins incontestanlement le mot breton "hen" (ancien) en première partie, le deuxième pourrait être "nant" (vallée). Auquel on a adjoint l' | 22 |
Île de Bréhat | Enez-Vriad | Étymologie peut sûre. La forme bretonne "briad" semble contredire la forme officielle "bréhat". Peut-être avec la racine bre-/bri- (éminence). | 22 |
Kerbors | Kerborzh | Formé de "kêr" et de "porzh" (port). | 22 |
Kergrist-Moëlou | Kergrist-Moeloù | Formé de "kêr" + Krist (le Christ). Ce nom, plutôt fréquent en Bretagne, dénote des créations de moines soldats (Hospitaliers, Templiers...). "Moeloù" est en fait le nom premier de la paroisse, Kergrist en étant le centre cultuel principal. Moeloù est un | 22 |
Kermaria-Sulard | Kervaria-Sular | De kêr + Maria. Lieu de culte dédié à la Vierge. Sular vient du latin "solarium" (lieu exposé au soleil), ce lieu servait probablement à sécher le grain. | 22 |
Kermoroc'h | Kervoroc'h | Formé de "kêr" (ville, village, lieu habité...) et d'un nom (utilisé comme patronyme) qui semble être Morhoc'h (marsouin, dauphin, petit cétacé). | 22 |
La Bouillie | ar Vezvid | L'étymologie la plus couramment émise est qu'il s'agit d'une forme dialectale de "la Boulaie", c'est-à-dire un lieu où pousse du bouleau. La forme bretonne est la traduction. | 22 |
La Chapelle-Neuve | ar Chapel-Nevez | Le sens est clair. C'est un démembrement de Plougonver. | 22 |
La Méaugon | Lanvealgon | Il n'y a pas d'article fémin dans ce nom, ce n'est que la mauvaise compréhension du "Lann" initial. La deuxième partie est un nom d'un saint personnage dont l'origine du nom est discutée. Peut-être est-ce saint Algon (avec le préfice me-), ou alors un nom | 22 |
La Motte | ar Voudenn | "La Motte" désigne une fortification datant du moyen-âge, que les historiens et archéologues nomment "motte castrale" (il s'agit en l'occurence de la Douve-ès-Louais), bâtie, comme son nom l'indique sur une butte — artificielle — de terre | 22 |
La Roche-Derrien | ar Roc'h-Derrien | Les noms de châteaux (ce qui est le cas ici) avec "roche", dénote un lieu défensif fondé durant la période féodale. Il s'agit ici d'un fondation du dénommé Der(r)ien, deuxième fils de Henri, comte du Trégor et d'Avaugour, vers le XIIe siècle. | 22 |
Lancieux | Lanseeg | De "Lann" + Seeg, un anthroponyme, il s'agit d'un saint personnage. | 22 |
Landebaëron | Landebaeron | Formé du mot "lann" (établissemnt religieux remontant au haut moyen-âge) et d'un nom qui semble inconnu par ailleurs. Ce nom est formé du préfixe "te" (toi) et ce qui semble bien être "paeron" (parrain, mais également "patron", d'une église par exemple). | 22 |
Landébia | Landebiav | De "Lann" + Tebiav, un personnage considéré comme un saint. | 22 |
Landéhen | Landehen | "Lann" + et un anthroponyme (que l'on pense être un saint, puisque qu'on le rapproche de Saint-Ehen, avec fausse coupe= Tehen). On retrouve ce nom dans Pleudihen. | 22 |
Langoat | Langoad | De "Lann" + "koad" (bois, forêt). Ce nom se retrouve dans le nom d'une chapelle près du bourg (Chapel ar C'hoad), c'est peut-être là le centre primitif de la "lann". | 22 |
Languenan | Langenan | "Lann" + "Kenan", un anv sant. | 22 |
Lanleff | Lanleñv | De "Lann" (lieu consacré) et qui jouxte le "Leff" (nom d'une rivière). | 22 |
Lanmérin | Lanvilin | "Lann" + "Merin", un anthroponyme. On retrouve ce nom en "Plomelin", et "Plumélin". | 22 |
Lanmodez | Lanvaodez | De lann + Maodez, un des saints les plus populaires de Bretagne en nombre de dédicaces. | 22 |
Lanvellec | Lanvaeleg | Formé de lann et d’un anthroponyme Maeleg, formé à partir de “Mael” (prince), que l’on présente comme un saint. On trouve un Porzh Maeleg en Plestin. | 22 |
Le Bodéo | Bodeoù | Le nom semble formé du breton "bod" (résidence, toponyme remontant au haut moyen-âge), mais le second terme est difficile à déterminer, et l'extraction d'un saint Théo (faite par l'Eglise), ou un Eo (faite par quelques toponymistes) ne correspond pas aux | 22 |
Le Cambout | ar C'hembod | Du mot breton "Kembod" qui veut dire "division territoriale". | 22 |
Le Faouët | ar Faved | Dérivé de "faou", hêtres, donc "la hêtraie". | 22 |
Le Gouray | Gorre | Du breton "gorre" qui veut dire "partie supérieure" (d'un territoire, d'une paroisse…). Le Gouray semble être un démembrement de Plenée, et englobait à l'origine Collinée également. | 22 |
Le Merzer | ar Merzher | Mot breton qui se traduit par "Martyre"; c'est-à-dire en toponymie un sanctuaire possédant les reliques d'un martyr. Lequel? on ne sait pas. | 22 |
Le Quiou | ar C'haeoù | Du breton kae "talus, levée de terre", sous sa forme plurielle (suffixe -où). | 22 |
Le Vieux-Bourg | Bourc'h-Kintin | En breton, tout comme dans les anciennes formes en français, il s'agit du "Bourg de Quintin". C'était l'ancien centre urbain de Quintin. | 22 |
Le Vieux-Marché | ar C'houerc'had | Traduction du nom breton : ar C'hozh Varc'had (de même sens) [forme évoluée : ar C'houerc'had] | 22 |
Lescouët-Gouarec | Leskoed-Gwareg | De "lez" (cour seigneuriale) + "koed" (forme ancienne ou régionale pour "koad" bois). Le nom de la ville de Gwareg a été ajouté pour la différencier d'autres Leskoed. | 22 |
Lézardrieux | Lezardrev | De "lez" + "ar" (sur, contre) + Trev (nom breton du Trieux), c'est-à-dire le château, la cour, qui donne sur le Trieux. | 22 |
Loc-Envel | Lokenvel | De log + Gwenvael, nom de personnage. Par fausse coupe, a été créé le nom de saint Envel. | 22 |
Loguivy-Plougras | Logivi-Plougraz | De log + Ivi, nom de personnage. Plougraz en référence au territoire dont la commune est issue. | 22 |
Louannec | Louaneg | Probablement d'un anthroponyme basé sur Louan + la terminaison intensive "eg". Louan se retrouve dans le nom de Kerlouan (Léon). Ce nom de Louan, pourrait être basé sur "laou" (lumineux). | 22 |
Magoar | Magor | De "magoar" (murailles, ruines datant de l'époque romaine) | 22 |
Moncontour | Monkontour | Du latin, ou du français, "mont" du "contour", vassal du comte. Il s'agit d'une place-forte. | 22 |
Moustéru | Mousteruz | de "mouster" (chapelle rurale, plutôt que "moutier" malgré l'étymologie) et "ruz" (rouge). Malgré une tradition bien ancrée, une relation avec "les moines rouges" (Templiers, Hospitaliers) n'est pas évidente. | 22 |
Paimpol | Pempoull | De "penn" (tête, bout, extrémité) et "poull" (a ici le sens de "anse"). Le "n" de "penn" est devenu "m" sous l'influence du "p" de "poull". | 22 |
Pédernec | Pederneg | Mot formé de "Pedern" et de l'augmentatif "eg". Il existe un "Saint-Pédern" en Saint-Agathon (près Guingamp). | 22 |
Perros-Guirec | Perroz-Gireg | De "penn" (tête, bout, extrémité) et "roz" (falaise, côteau). Gireg est le nom du saint patron local, que l'on ajoute pour différencier des autres Perroz bretons. | 22 |
Peumerit-Quintin | Purid-Kintin | Mot d'origine latine, qui veut dire "pommeraie". Le nom de "Kintin" est ajouté pour le différencier des autres "Peumerit", car faisant partie du Paou de Kintin (Quintin). | 22 |
Plédéliac | Pledeliav | "Plouev" + Teliav, un anthroponyme breton bien connu que l'on retrouve aussi dans Landeleau et Saint-Thélo oar exemple. Le "c" final de la forme officielle est parasite et vient de l'attraction des divers noms en -(i)ac que l'on rencontre en Haute-Bretagn | 22 |
Plélan-le-Petit | Plelann-Vihan | Formé de "Plouev" + "Lann" (établissement de la classe sacerdotale au haut moyen-âge). Le qualificatif "petit" sert à la différencier de Plélan-le-Grand (si ces 2 communes ne sont pas dans le même département de nos jours, elles faisaient toutes deux part | 22 |
Plémy | Plevig | De "Plouev" + un anthroponyme Mig probablement (les formes anciennes donnent régulièrement Plemic). Certains y voient une autre forme de saint Maeog. Peut-être mais pas sûr. On rapprochera des noms comme Sant-Vig (Saint-Nic), Poulmig... | 22 |
Plérin | Plerin | Formé de plouev + d'un anthroponyme "rin". Ce nom est identique à Plourin (Léon) et Plourin (Trégor). | 22 |
Plessala | Plesala | "Plouev" + Sala, un anthroponyme que l'on retrouve dans d'autres lieux (comme Menez Sansala). | 22 |
Plessix-Balisson | ar Genkiz-Yuzhael | "Plessix" ou "plessis" désigne des fortifications médiévales formées de branches tressées. Il traduit régulièrement le breton Kenkiz de même sens. En français, il est suivi du nom de Balisson, le seigneur local au XIIe siècle. En breton, c'est Yuzhael (Ju | 22 |
Plestin-les-Grèves | Plistin | Formé de plouev et d’un anthroponyme Yestin. L’ajout “-les-Grèves” est récent, et servait pour la Poste pour éviter la confusion avec Plestan. | 22 |
Pleubian | Pleuvihan | Formé de "Plouev" + "bihan" (petit), par opposition à Pleumeur(-Gautier), qui veut dire la grande "plouev". | 22 |
Pleudihen-sur-Rance | Pleudehen | "Plouev" + et un anthroponyme (que l'on pense être un saint, puisque qu'on le rapproche de Saint-Ehen, avec fausse coupe). On retrouve ce nom dans Landehen. | 22 |
Pleumeur-Bodou | Pleuveur-Bodoù | De "Plouev" + "meur" (grand, majestueux). Cet élément "meur" se retrouve dans "Enez Veur", nom authentique de l'Île Grande. Le second élément (Podoù) est probablement un anthroponyme. Il a existé un personnage de ce nom qui avait dans sa famille un dénomm | 22 |
Pléven | Pleven | Possible doublet de Ploeven. "Plouev" + Even (anthroponyme) | 22 |
Plévin | Plevin | plouev + Evin, un anthroponyme dont on ne sait pas grand chose (plusieurs explications ont été avancées). | 22 |
Ploeuc-sur-Lié | Ploheg | Nom identique à celui de Pleugriffet, de Plouec-du-Trieux, et de Ploézec. Ils sont formés avec l'élément "Plouev" + nom basé sur "Hez" (paix) + l'augmentatif "eg" (on retrouve ce mot dans "Plouezoc'h". Autrefois on ajoutait "Gausson" (devenu depuis commun | 22 |
Ploëzal | Pleuzal | De "Plouev" + "sal" (= château) | 22 |
Plorec-sur-Arguenon | Ploareg | Plouev + peut-être, "gwareg" (des formes anciennes donnent "Ploarec"), nom breton désignant une courbe, il s'agirait alors de la courbe que produit l'Arguenon. | 22 |
Plouagat | Plagad | De "Plouev" + un anthroponyme breton que l'on retrouve dans Plouégat-Guerrand et Plouégat-Moysan. Ces 3 communes se trouvent toutes en Trégor. Le nom du personnage est formé avec "kad" (combat). | 22 |
Plouaret | Plouared | De "Plouev" et d'un anthroponyme "Barved" assez obscur. | 22 |
Ploubazlanec | Plaeraneg | De "Plouev" + "balaneg" (genêtaie). La graphie officielle est très archaïque. La forme bretonne est l'évolution normale de ce nom. | 22 |
Ploubezre | Ploubêr | Formé de "Plouev" + "Pêr" (Pezr étant une graphie ancienne), forme bretonne correspondant à "Pierre". Le "e" final de la forme française est parasite. | 22 |
Plouëc-du-Trieux | Ploueg-Pontrev | Nom identique à celui de Pleugriffet, de Plouézec, et de Ploeuc. Ils sont formés avec l'élément "Plouev" + nom basé sur "Hez" (paix) + l'augmentatif "eg" (on retrouve ce mot dans "Plouezoc'h"). On ajoute en français la mention "du Trieux" (fleuve) pour le | 22 |
Plouézec | Ploueg-ar-Mor | Nom identique à celui de Pleugriffet, de Plouec-du-Trieux, et de Ploeuc. Ils sont formés avec l'élément "Plouev" + nom basé sur "Hez" (paix) + l'augmentatif "eg" (on retrouve ce mot dans "Plouezoc'h". En breton, on ajoute l'élément "ar-mor" (la mer) pour | 22 |
Ploufragan | Ploufragan | De "Plouev" + Fragan, anthroponyme qyi fut celui du père de saint Gwennole. | 22 |
Plougras | Plougraz | De "Plouev" + un terme que l'on pense générakement être "kroaz" (croix). | 22 |
Plouguernével | Plougernevel | Plouev + Kernev (Cornouaille, Cornouaillais) + terminaison "el". Ce vaste territoire à l'origine étant à la limite du Broereg. | 22 |
Ploulec'h | Ploulec'h | Plusieurs étymologies ont été proposées pour ce nom. La plus vraisemblable est que le nom est formé de "Plouev" + "lec'h", mot breton qui désigne une grande pierre plate, qui fait référence à une pierre remarquable près du site antique du Yeoded. | 22 |
Ploumagoar | Plouvagor | De "Plouev" + "magoar" (murailles, ruines datant de l'époque romaine) | 22 |
Ploumilliau | Plouilio | De plouev et Miliav, nom que l’on retrouve dans des dynasties royales bretonnes anciennes. On retrouve ce nom dans Pluméliau et dans Guimilliau, ce qui indique, qu’il doit s’agir d’un personnage important. Le culte d’un roi-martyr s’y s’est greffé. | 22 |
Plounérin | Plounerin | De "Plouev" + Nerin (qui est un titre plus qu'un nom propre) | 22 |
Plounévez-Moëdec | Plounevez-Moedeg | De "Plouev" + "nevez" (nouveau) [peut-être un démembrement de Plouaret] + anthroponyme "Moedeg". | 22 |
Plounévez-Quintin | Plounevez-Kintin | De "Plouev" + "nevez" (nouveau). Probablement une nouvelle "Plouev" séparée de Plouguernével. Quintin, parce qu'elle faisait partie du pays de Quintin (Plounévez était rattachée au Présidial de Quintin jusqu'en 1789). | 22 |
Plourivo | Plourivioù | De "Plouev" + Rivoù (un anthroponyme où l'on reconnaît le terme "ri", roi). Il existe une commune de Rimou en Ille-et-Vilaine qui est le même nom utilisé seul. | 22 |
Plouvara | Plouvara | "Plouev" + Bara, qui est probablement un anthroponyme breton, qui fait référence à des qualités guerrières au vu de sa signification "fureur, colère". | 22 |
Plouzélambre | Plouzelambr | Formé de plouev et d’un probable anthroponyme *Selambr, dont on ne sait pour ainsi dire rien. On a rapproché le nom de Cézembre, île au large de Saint-Malo. | 22 |
Pluduno | Pludunoù | "Plouev" + un anthroponyme breton basé sur "tud" (peuple), comme Tudwal (Tudgual) par exemple. | 22 |
Plufur | Plufur | Formé de plouev et d’un possible anthroponyme *Flur, forme bretonne issue d’un latin “florus’”, “fleuri”. | 22 |
Plumaudan | Pluvaodan | "Plouev" + an anthroponyme breton. | 22 |
Plumaugat | Pluvaelgad | "Plouev" + anthroponyme breton formé de "mael" (prince, chef) et "kad" (combat). | 22 |
Plurien | Plurien | De "Plouev" + Rien, un anthroponyme, basé sur "ri" roi, très fréquent dans les anciens noms bretons. | 22 |
Plusquellec | Pluskelleg | De "Plouev" + askoleg, lieu couvert de chardons. | 22 |
Pluzunet | Plûned | Formé de "plouev" (circonscription rurale), + un anthroponyme, probablement Dunod (qui a évolué en Dunet en breton). On connaît des personnages anciens importants bretons de ce nom. Un rapprochement avec un saint local (sant Yened en breton), anciennement | 22 |
Pommeret | Peuñvrid | Mot d'origine latine, qui veut dire "pommeraie". | 22 |
Pommerit-Jaudy | Peurid-ar-Roc'h | Mot d'origine latine, qui veut dire "pommeraie". Le "Jaudy" est le nom de la rivière qui l'arrose. | 22 |
Pommerit-le-Vicomte | Pañvrid-ar-Beskont | Mot d'origine latine, qui veut dire "pommeraie". | 22 |
Pontrieux | Pontrev | Formé de "Pont" (pont) et "Trev", le nom de la rivière (Trieux en français) | 22 |
Pordic | Porzhig | De "porzh" (port, ou alors "cours d'un lieu noble") + Ig, rivière qui passe non loin. | 22 |
Prat | Prad | Breton "prad" (pré), mot qui vient du latin "pratum". | 22 |
Quemper-Guézennec | Kemper-Gwezhenneg | Kemper veut dire "confluent". Ici le confluent du Leff et du Trieux. Gwezhenneg est un nom courant en onomastique bretonne, et veut dire "guerrier, combattant". Il devait probablement désigner un seigneur local. | 22 |
Quemperven | Kemperven | L'étymologie souvent avancée par "gwenn" (= blanc) à la fin est totalement à exclure du fait de la prononciation bretonne locale qui est "v" (localement on aurait dû avoir *wenn si cela avait été le cas). Ceci démontre une fois de plus que l'on ne peut fa | 22 |
Quintenic | Kistenid | Du breton "Kistenid", formé de "kistin" (châtaignes) et du suffixe "-id", lieu abondant en…., donc "châtaignerais". | 22 |
Rospez | Rospezh | Formé de "roz" (côteau) et d'un élément "bezh" (< beith) ou "pezh" (< peith) non élucidé. | 22 |
Ruca | Ruskad | D'après les formes anciennes, ce nom paraît dériver du breton "rusk" (écorce), suivi d'une terminaison. Le nom serait alors à rapprocher de Rusked, l'ancien centre de la paroisse de Brélévenez (aujourd'hui rattachée à Lannion). | 22 |
Runan | Runan | Formé du mot breton "run" (colline) et d'un anthroponyme "Azan" qui a évolué en "a'an" puis "an". | 22 |
Saint-Adrien | Sant-Rien | De sant + Rien, nom dérivé de "ri" = roi. C'est la liaison du "t" de sant avec le "r" de Rien, qui donne la prononciation "Drien", d'où la fausse attribution Adrien de la forme officielle française. | 22 |
Saint-Agathon | Sant-Eganton | Lieu consacré à Gweganton. Ce personnage a été remplacé par Agathon dans la forme officielle. | 22 |
Saint-Alban | Sant-Alvan | Lieu dédié à saint Alban. | 22 |
Saint-Brieuc | Sant-Brieg | Lieu consacré à saint Brieuc, considéré comme un des 7 sept saints fondateurs de la Bretagne. Son père était Fragan, nom que l'on retrouve dans Ploufragan (dont elle est un démembrement). Assez bizarrement, Brieuc n'est pas le titulaire de la cathédrale. | 22 |
Saint-Carreuc | Sant-Kareg | Lieu dédié à saint Kareg, un nom breton basé sur "kar" (ami, parent, amitié, amour...), avec le suffixe augmentatif -eg. La forme -euc de la dénomination officielle montre que le breton a disparu comme langue vernaculaire de cette zone vers le XIV-XVe siè | 22 |
Saint-Connan | Sant-Konan | Lieu dédié à saint Konan. Un nom bien connu en Bretagne et dans les autres pays celtiques, porté par plusieurs saints. On ne sait pas formellement lequel est honoré ici. Le nom "kon" se retrouve dans d'autres anthroponymes comme Koneg, Konveur... | 22 |
Saint-Denoual | Sant-Denwal | Lieu consacré à saint Denwal, un nom breton, celui d'un personnage dont on ne sait pas grand chose. Ce nom est formé de "don" (qui a évolué en "den": profond, mot que l'on retrouve dans Domnonée par exemple), et "gwal", valeur. | 22 |
Saint-Gilles-du-Mené | Sant-Jili-ar-Menez | Lieu consacré à saint Gilles, "mené" vient du breton "menez" et veut dire la "montagne". | 22 |
Saint-Jean-Kerdaniel | Sant-Yann-Gerdaniel | Il s'agit à l'origine d'une chapelle dédiée à saint Jean qui dépendait du château de Kerdaniel. Ce dernier nom est formé de "kêr" (ici avec son sens ancien de forteresse, château) et de Daniel, nom d'homme présent depuis longtemps dans les toponymes breto | 22 |
Saint-Laurent | Sant-Laorañs | Tant en breton qu'en français, ce lieu a perdu son nom original de "Lanlaouran", "Laouran" a été assimilié à Laorañs (Laurent) puis le nom est devenu Lanlaorañs > Sant Laorañs, traduit par Saint-Laurent en français ("lann" ayant été "traduit" par "saint", | 22 |
Saint-Michel-en-Grève | Lokmikael-an-Traezh | De log, et Mikael (l’archange Michel). Le mot traezh, grève, fait référence à la Lieue de Grève (al Lev-Draezh), au bout de laquelle se trouve le site. | 22 |
Saint-Péver | Sant-Pever | Lieu dédié à un saint "Bever" à l'origine. C'est le "t" final de "sant" qui a renforcé le "b" initial de Bever en Pever. | 22 |
Saint-Quay-Perros | Sant-Ke-Perroz | De "sant" + "Ke", un saint également connu en Cornouailles britannique. Un personnage fameux des Romans de la Table ronde porte également ce nom. | 22 |
Saint-Quay-Portrieux | Sant-Ke-Porzh-Olued | Lieu dédié à saint Ke. Pour le différencier des autres saint Quay on adjoint le nom de "Porzh-Olued" (bizarrement transformé en "Portrieux" en français), "Olued" étant un anthroponyme. | 22 |
Saint-Rieul | Sant-Rieg | Le "l" final ne se prononce pas dans ce nom et il est parasite. Les formes anciennes montrent qu'il s'agit de saint Rieg (évolution: Rioc > Rieuc > Rieu, en passant du breton au roman; en breton l'évolution donne Rieg). Il s'agit d'un nom courant, basé su | 22 |
Saint-Vran | Sant-Vran | Lieu consacré à Gweran, nom d'un saint celtique dont la quasi homonymie a fait qu'on l'a remplacé comme patron paroissial par Véran. La mutation de Gweran après sant donne en effet Weran (prononcé Veran). Ou bien alors, il s'agit de saint Bran (muté en Vr | 22 |
Squiffiec | Skiñvieg | Ce nom est souvent expliqué par "lieu abondant en sureaux", à partir de "skav" (sureaux). Toutefois la prononciation bretonne montre une nasalisation, ce qui (sauf s'il s'agit d'une nasalisation abusive — ce qu'il faudrait prouver) devrait exclure a prior | 22 |
Trébeurden | Trebeurden | De "Trev" et de "Preden", probable anthroponyme ethnique signifiant "breton". On retrouve ce nom dans Rosporden (< Roz + Preden) | 22 |
Trédrez-Locquémeau | Tredraezh-Lokemo | Formé de trev et de traezh, grève, en référence à la Lieue de Grève (al Lev-draezh) qui jouxte le site. De log et d’un anthroponyme Kemo, nom peu connu, donné comme un saint personnage évangélisateur de la région. | 22 |
Tréduder | Treduder | De trev et de Tuder, antroponyme. Ce dernier pouvant provenir d'un ancien *Toutorix (E. Vallerie). | 22 |
Trégastel | Tregastell | De "Trev" + "kastell", mot désignant un ancien lieu défensif (souvent côtier) remontant à l'Antiquité. | 22 |
Tréglamus | Treglañviz | De trev + Klañviz, forme bretonne du nom "Clément". | 22 |
Trégonneau | Tregonev | de "Trev" + anthroponyme "Konev", basé sur "kon", un élément fréquent en onomatisque bretonne ancienne, qui veut dire chien (de combat), ou alors pour certain un autre élément signifiant "élevé". -ev est une terminaison | 22 |
Trégrom | Tregrom | De trev + kromm, mot breton qui veut dire "courbe". Peut-être par référence à la courbe du Léguer ou se trouve ce territoire. | 22 |
Tréguier | Landreger | De "Lann" + "Treger" (Trégor). Tréguier était le siège de l'évêché du Trégor. Certains avancent que "Lann" pourrait une évolution de "nant" (vallée). Treger veut dire "les 3 armées". Un territoire de même nom se retrouve en Cornouailles britannique. Trégu | 22 |
Trémargat | Tremargad | Trev + anthroponyme Maelgad (formé de "mael", chef, prince, et "kad", combat) | 22 |
Trémel | Tremael | Formé de trev et d’un anthronopyme ou titre “Mael” (prince). | 22 |
Tréméloir | Tremelar | "Trev" + "Melar", un anthroponyme qui est également le nom d'un roi et d'un saint. Il est patron de la paroisse. La forme "Meloir" est classique en haute Bretagne (cf. St-Méloir-des-Ondes). Ce nom devient en basse Bretagne Melor ou Melar. | 22 |
Trémeur | Treveur | De "Trev" + "meur" (grand, majestueux). | 22 |
Tréméven | Tremeven-Goueloù | "Trev" + "Meven", un anthroponyme. Il existe un saint personnage de ce nom souvent francisée ou remplacée par saint Méen. C'est ce dernier qui est aujourd'hui le patron de la paroisse. | 22 |
Trévérec | Trevereg | "Trev" + "Mereg", un anthroponyme. | 22 |
Trévou-Tréguignec | an Trevoù | Trevoù : il s'agit du pluriel du mot "trev". | 22 |
Trézény | Trezeni | De "Trev" + Seni, anthroponyme que l'on retrouve également dans Guissény (Léon). | 22 |
Yvignac-la-Tour | Ivinieg | Basé sur le mot "ivin" (if) + terminaison -(i)ac/(i)eg. Sens de "lieu planté d'ifs". L'ajout "la Tour" est très récent, pour mieux distinguer le nom de la commune de celle d'Yffiniac, dans le même département. | 22 |